Les tirs de divers types de missiles balistiques yéménites se poursuivent en direction des positions des mercenaires à la solde du régime saoudien, et ce, sur les régions frontalières entre les deux pays. Ces opérations se font comme toujours en réponse aux attaques de l’ennemi saoudien contre les zones résidentielles de son voisin du Sud.
L’unité balistique de l’armée et d’Ansarallah du Yémen avait lancé, le dimanche 11 novembre au soir, un missile balistique de type Zelzal-2 sur les fiefs des mercenaires à Hajja, dans le nord-ouest du Yémen.
Citée par chaîne d’information yéménite, Al-Masirah, une source militaire yéménite déployée sur le champ de bataille a rapporté que les forces conjointes yéménites avaient tiré un Zelzal-2 sur les repaires des mercenaires pro-Riyad sur le front de Hayran à Hajja.
« L’unité balistique de l’armée et des Comités populaires yéménites (Ansarallah) a également pilonné les bastions des mercenaires de l’armée saoudienne à l’ouest du mont al-Nar, près de Jizan », a-t-on appris de la même source.
Les forces yéménites ont aussi pris pour cible les fiefs des mercenaires saoudiens non loin du point de passage d’Aleb et à l’ouest de Mujazah située dans le sud de la province d’Asir.
Poursuite des frappes saoudiennes
Les forces saoudiennes ont bombardé deux districts situés sur la zone frontalière de Razah, dans la province de Saada dans le nord yéménite.
D’autre part, les forces yéménites ont réussi, ce dimanche, à mettre au pas une opération des mercenaires saoudiens qui planifiaient de progresser près du mont Qaïs (Jabal Qaïs) à Jizan, tuant plusieurs mercenaires.
La coalition militaire dirigée par Riyad qui opère depuis mars 2015 en soutien au président démissionnaire du Yémen, Abd Rabbo Mansour Hadi, cherche à assurer ses intérêts politiques et maximalistes dans la région.
La destruction progressive du Yémen avec les bombardements sur les civils, le blocus terrestre, aérien et maritime, mais aussi la propagande médiatique, ont provoqué la pire crise humanitaire jamais produite au monde, avec plus de 15.000 morts.
