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Le transfert des substances chimiques à Hama

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les terroristes préparent une attaque chimique à Hama, vendredi 9 novembre 2018/Le Parisien

Des substances chimiques ont été transférées par les terroristes du Front al-Nosra et du Parti du Turkestan dans les zones démilitarisées de la province syrienne de Hama.

Les terroristes du Front al-Nosra et du Parti du Turkestan (Al-Qaïda)  ont évacué quatre capsules contenant du gaz chlore de Jisr al-Chogour et les ont transférées dans le Rif de la province de Hama, dans l’ouest de la Syrie.

Les agissements suspects des groupes terroristes opérant dans le Nord syrien laissent penser que ces derniers envisagent de lancer une attaque chimique, ont rapporté les sources informées à Sputnik.

Conservées dans les dépôts d’armes du Front al-Nosra à proximité d’un hôpital à Jisr al-Chogour dans le gouvernorat d’Alep (nord-ouest de la Syrie), quatre capsules contenant du gaz chlore ont été transférées par Tahrir al-Cham, groupe terroriste composé notamment d’éléments du Front al-Nosra, et le Parti du Turkestan dans les régions d’al-Ziyarah et d’al-Mansourah dans le nord du gouvernorat de Hama, qui font partie des zones démilitarisées en vertu de l’accord conclu entre les présidents turc et russe le 17 septembre.

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L’opération du transfert des capsules s’est déroulée le mercredi 7 novembre à bord d’une camionnette et les capsules ont été livrées aux éléments du Parti du Turkestan, ont rapporté les sources proches des terroristes.

Selon Sputnik, la décision de transférer les quatre capsules s’explique par les tensions de ces derniers jours dans le nord et le nord-ouest du gouvernorat de Hama.

Les terroristes ont l’intention d’utiliser les bombardements de l’armée syrienne sur leurs positions pour attiser les tensions, tout en accusant le gouvernement syrien de mener des attaques chimiques, a noté Sputnik.

L’armée syrienne a récemment intensifié ses attaques sur l’axe Hama/Idlib afin d’empêcher les extrémistes armés de se réorganiser dans la zone démilitarisée sous contrôle turco-russe.

Par ailleurs, Front al-Nosra et Jaish al-Izza ont arrêté 29 de leurs éléments ainsi que cinq Casques blancs dans le gouvernorat d’Idlib pour avoir laissé filtrer des informations sur les activités des groupes et leurs armes chimiques.

Plutôt qu’assister les civils syriens comme ils le prétendent, les terroristes des Casques blancs, soutenus par les États-Unis et le Royaume-Uni, jouent depuis 2013 un rôle clé dans le soutien apporté aux groupes terroristes en Syrie.

Le ministère russe des Affaires étrangères avait annoncé, dans un communiqué publié le 2 novembre, qu’il disposait de preuves montrant que les Casques blancs sont directement liés au Front al-Nosra.

Les Casques blancs bénéficient d’un budget annuel de 30 millions de dollars. En début d’été, le département d’État américain a déclaré que Washington allouerait 6,6 millions de dollars aux Casques blancs et au mécanisme des Nations unies en Syrie.

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Les attaques chimiques préparées en Syrie par les terroristes et les Casques blancs pour accuser le gouvernement syrien d’utiliser des armes chimiques ne sont pas chose nouvelle. À la fin du mois d’août, 64 Casques blancs, dont 11 femmes, formés à la mise en scène d’une attaque chimique, avaient été transférés à Idlib depuis Jisr al-Chogour. Mais suite à la révélation de leur plan, ils ont reçu l’ordre de procéder à leur fausse attaque chimique dans un lieu différent.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV