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Reprise d’Afrin : une confrontation militaire entre Damas et Ankara ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les forces de l’armée syrienne près d’Afrin. (Photo d’archives)

Qualifiant d’illégale la présence militaire de l’armée turque dans la ville d’Afrin dans le nord de la Syrie, l’armée syrienne met en garde contre un recours à la force en cas d’échec des efforts diplomatiques.

L’armée syrienne entend reprendre le contrôle de la ville d’Afrin, contrôlée par l’armée turque depuis le 18 mars, à travers les efforts diplomatiques, a déclaré le responsable politique au sein de l’armée syrienne, le général Hassan Ahmad Hassan, cité par Sputnik.

« Les Syriens feront revenir Afrin, et pas seulement Afrin, dans le giron de l’État, que ce soit dans le cadre d’un processus politique ou d’un règlement. Et si en fin de compte ces solutions ne sont pas disponibles, l’armée ne restera pas les bras croisés lorsque la situation sera dans l’impasse », a-t-il indiqué.

Selon le général, l’intervention turque dans cette ville kurde située dans le nord de la Syrie constitue une violation du droit international.

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L’armée turque a mené deux opérations dans le Nord-Ouest syrien. Elle prétend que l’opération « Bouclier de l’Euphrate », lancée en 2016, a permis de chasser Daech des zones situées entre Azaz et Jerablus ; tandis que la seconde, baptisée « Rameau d’olivier », a débouché sur la reconquête de la région voisine d’Afrin, jusqu’alors aux milices kurdes des Unités de protection du peuple (YPG), considérées comme terroristes par Ankara.

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Il a aussi prétendu que lors des opérations « Bouclier de l’Euphrate » et « Rameau d’olivier », l’armée turque avait réussi à nettoyer 4 000 km² de la présence des éléments de Daech et des Unités de protection du peuple (YPG).

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La Turquie estime que les YPG sont la branche syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), en lutte contre le pouvoir turc depuis plus de 30 ans. Ankara a signifié à maintes reprises que la présence de ces miliciens à Manbij constituait sa ligne rouge.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV