Dans un entretien accordé au quotidien français La Provence publié à Marseille, le député insoumis Jean-Luc Mélenchon a déclaré que les enquêtes préliminaires visant son parti avaient été commanditées par l’Élysée. « Justice me sera rendue par le peuple », a-t-il martelé.
Le leader de la France Insoumise n’en démord pas. « Le coupable du coup monté est à l’Élysée », a-t-il accusé, dans un entretien samedi dans le quotidien régional La Provence, au sujet des perquisitions et des enquêtes aux sièges de FI et du Parti de gauche, ainsi qu’à son domicile et chez plusieurs de ses proches.
Tout en qualifiant les récentes perquisitions de « persécution politique » et de « traquenard », M. Mélenchon a estimé que les prochaines élections européennes prévues en mai devraient réserver une mauvaise surprise aux « persécuteurs » de FI.
« Mes persécuteurs seront confondus à coup de bulletins de vote aux européennes », en mai, a-t-il affirmé. « Justice me sera rendue par le peuple, qui n’en peut plus et s’identifie à mon insoumission », a-t-il poursuivi.