Au sommaire :
– Israël est-il en mesure de détruire les S-300 en Syrie ?
Sans l’ombre d’un doute, toute défense antiaérienne peut être mise hors service, ce que l’histoire militaire nous a déjà montré à plusieurs reprises. Dans le cas présent, cet objectif pourrait être à portée des pilotes israéliens : la qualification des opérateurs syriens laissant évidemment à désirer. Pourtant, la situation dans la région a pris ces derniers un tournant aux dépens des forces d’occupation israéliennes : les modifications apportées aux versions précédentes des S-300 ont fait de ces batteries de défense, et ce de l’aveu même des médias israéliens, une arme redoutable qui a émaillé de cauchemars les nuits des dirigeants sionistes. En effet, la Russie, en envoyant en Syrie les versions les plus avancées de ces armes — les S-300PMU-2 — capables d’abattre des cibles aérodynamiques à une distance de 3 à 200 km et des cibles balistiques à une distance de 5 à 40 km, a considérablement compliqué la tâche des sionistes, étant donné que la distance entre Damas et Qods est d’à peine 260 km.
– Que font les officiers français en Syrie ?
Enlevée à Douma, en Syrie, une employée d’une mission humanitaire a eu besoin de plusieurs années pour s’en remettre. Les ravisseurs, apparemment membres de Jaych al-Islam, étaient pour la plupart des étrangers, dont des Français, qui « prenaient des décisions ». Interrogatoires, torture, peur étaient son quotidien : elle nous raconte ce qu’elle a vécu chez ses ravisseurs « portant une barbe mais sans moustache », qui pourtant ne parlaient pas un mot d’arabe.
– Les États-Unis livrent en Europe le plus important lot de munitions du XXIe siècle
L’armée de l’air américaine a récemment fourni le plus grand lot de munitions depuis 1999 à une base militaire située en Europe, d’après le commandement européen de l’US Air Force. « Il s’agit du plus gros lot livré depuis l’opération Force alliée qui s’est tenue en 1999 ». En janvier 2017, les États-Unis avaient officiellement rebaptisé « Initiative européenne de dissuasion » leur programme d’aide militaire aux alliés européens. Le programme prévoit le déploiement de 3 000 à 5 000 militaires de l’OTAN ainsi que l’envoi d’équipements et de matériel en Europe, à proximité des frontières russes. La Russie avait déclaré que les activités américaines en Europe détérioraient la situation en matière de sécurité sur le continent.
– Renault perd son marché moyen-oriental sur la plaque tournante iranienne
Dans son rapport mensuel sur les ventes, le constructeur automobile français a annoncé qu’aucune vente n’avait été effectuée sur le marché iranien durant le mois de septembre, alors qu’en 2017 durant le même mois de septembre, 10 932 automobiles avaient été vendues à l’Iran. Une première vague de sanctions contre le secteur automobile avait déjà été imposée à l’Iran par l’administration Obama et la compagnie française avait réduit ses coopérations avec l’Iran, mais, en septembre dernier, après la reprise d’une nouvelle série des sanctions par les États-Unis, elle s’est totalement retirée de l’Iran. Les dirigeants de Renault ont explicitement déclaré que les sanctions américaines contre l’Iran se trouvaient à l’origine de leur décision.
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