Au moins dix civils ont été blessés dans une attaque terroriste dans l’ouest de la ville d’Alep.
Dix Syriens ont été blessés à la suite de tirs de mortier par des terroristes dans la ville d’Alep, a annoncé le chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, le lieutenant-général Vladimir Savchenko.
« À la suite des tirs de mortier dans les quartiers résidentiels de la ville d’Alep, 10 civils ont été blessés », a déclaré le lieutenant-général Vladimir Savchenko lors d’un point de presse.
Des partisans du gouvernement syrien agitaient des drapeaux syriens, iraniens et russes tout en scandant des slogans contre le président américain Trump lors de manifestations faisant suite à une série de frappes militaires américaines, britanniques et françaises en riposte à des attaques chimiques présumées contre des civils, attribuées au gouvernement de Bachar al-Assad, à Damas, en Syrie, le samedi 14 avril 2018.
Le chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie a souligné que des groupes armés illégaux, qui opèrent dans la province d’Idlib sous le contrôle des terroristes, continuaient de violer le régime de cessez-le-feu en dépit des accords sur la cessation des hostilités.
« Au cours de la journée écoulée, des terroristes ont attaqué Ikko, Jubb al-Zarur (à trois reprises) et Jubb-al-Ahmar dans la province de Lattaquié, dans la banlieue ouest et dans le district d’al-Khalidiyah à Alep et à Tall Bazam dans la province de Hama… Par ailleurs, Tadef, dans la province d’Alep, a été la cible de bombardements de groupes armés illégaux prenant position près de la ville d’al-Bab », a déclaré M. Savchenko.
Le responsable russe a appelé les commandants de ces groupes armés et terroristes illégaux à mettre fin aux provocations armées et à se joindre au processus de règlement.
La Russie, aux côtés de l’Iran et de la Turquie, est la garante du régime de cessez-le-feu en Syrie. Moscou a également aidé Damas à la fois en soutenant la lutte contre les groupes terroristes et en fournissant une aide humanitaire aux habitants du pays déchiré par la crise.
Alors que Damas s’est fié aux promesses en l’air de la Turquie, qui s’était engagée à évacuer les terroristes de la zone démilitarisée située au nord de la Syrie, les terroristes violent la trêve à Alep au vu et au su d’Ankara, ce qui a irrité le gouvernement syrien.
« On a assisté aux attaques des terroristes contre Alep, alors que les troupes turques, chargées de superviser le respect du cessez-le-feu, se sont positionnées à quelques centaines de kilomètres », a-t-on appris d’une source de l’armée syrienne. Et celle-ci de poursuivre : « De quel cessez-le-feu parlent-ils ? Ils attaquent Alep chaque nuit. Lorsque l’armée syrienne riposte à leurs attaques, ils courent se cacher dans leurs repaires. »
Au cours de ces quatre derniers jours, les terroristes ont lancé une vaste offensive contre l’ouest d’Alep depuis leurs bastions situés à Kafr Hamra et al-Laymoun dans le nord du pays.