L’Allemagne a décidé de suspendre le programme de la formation des forces de la Garde nationale saoudienne, en réaction à l’assassinat du critique modéré Khashoggi.
L’Allemagne a pris une nouvelle mesure punitive contre l’Arabie saoudite, en raison de l’affaire de l’assassinat du critique modéré Jamal Khashoggi. Dans ce cadre, elle a suspendu le programme de la formation des forces de la Garde nationale saoudienne.
La police fédérale allemande, liée au ministère de l’Intérieur, a suspendu le programme spécial de la formation des forces de la Garde nationale de l’Arabie saoudite, en réaction à l’affaire Khashoggi, journaliste critique du prince Mohammed ben Salmane.
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« Le communiqué du ministère allemand de l’Intérieur exclut tout entraînement militaire des forces saoudiennes sous la supervision de la police fédérale », a annoncé la radio allemande Deutschlandfunk.
« Après s’être coordonnée avec l’État fédéral, la police fédérale a décidé de suspendre le programme de formation des forces saoudiennes dans la situation actuelle », selon le communiqué.
Cette décision a été prise après que la chancelière allemande, Angela Merkel, a annoncé que son pays suspendait ses ventes d’armes à Riyad, en raison de la mort du journaliste saoudien dans le consulat saoudien en Turquie.
Après deux semaines, l’Arabie saoudite a fini par reconnaître que Khashoggi avait été tué dans l’enceinte du consulat saoudien lors d’une altercation.
Le régime saoudien a prétendu dans une déclaration que 18 personnes avaient été arrêtées dans l’affaire Khashoggi et qu’un certain nombre de responsables de sécurité saoudiens ont été destitués.
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Le journaliste Jamal Khashoggi, critique du pouvoir de Riyad, a disparu le 2 octobre dernier après être entré dans le consulat de son pays natal à Istanbul. Quelques heures après la disparation du journaliste, les autorités et médias turcs ont révélé que le critique saoudien avait été tué à l’intérieur du bâtiment par un groupe d’agents envoyés spécialement à cet effet. Alors que les autorités saoudiennes démentaient cette accusation, le procureur général d’Arabie saoudite s’est finalement décidé à reconnaître, le samedi 20 octobre, l’implication de 18 personnes dans le meurtre de Khashoggi.