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« Nous ne négocierons pas avec Israël sur notre souveraineté territoriale » (chef de la diplomatie jordanienne)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le côté israélien de la barrière frontalière à al-Baqoura, dans la vallée du Jourdain. ©Getty Images

Alors que l’annexion temporaire des deux régions d’al-Baqoura et de Ghumar, incluse dans le traité de paix israélo-jordanien de 1994, prendra fin le 25 octobre, le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman al-Safadi a déclaré qu’Amman ne négocierait plus avec Israël sur sa souveraineté territoriale.

Selon al-Safadi a mis l’accent sur la souveraineté jordanienne sur ces deux régions, en affirmant qu’Amman n’avait reçu aucune demande de la part d’Israël pour une négociation bilatérale en vue d’un prolongement des dispositions du traité.

« Notre décision de mettre fin aux annexes d’al-Baqoura et de Ghoumar s’inscrit le cadre des dispositions politiques et légales du traité. Par ailleurs, les éventuelles négociations des parties en lice à ce sujet s’effectueront toutes dans le sens de la fin des annexes », a souligné al-Safadi.

Le roi Abdallah II de Jordanie a déclaré le dimanche 21 octobre 2018 dans un tweet que la Jordanie voulait reprendre les zones d’al-Baqoura et de Ghumar, prêtées à Israël conformément à un Traité de paix israélo-jordanien signé en 1994.

« Al-Baqoura et Ghumar sont au sommet de nos priorités », a déclaré le roi dans son tweet.

« Notre décision est de mettre fin aux annexes d’al-Baquoura et de Ghumar, incluses dans le Traité de Paix, par souci de prendre toutes les décisions qui seront profitables à la Jordanie et aux Jordaniens », a déclaré le Roi Abdallah.

Ce prêt, inclus en annexe de l’accord de paix du 26 octobre 1994, était renouvelable automatiquement pour vingt-cinq ans. Quelques jours avant l’échéance, la Jordanie a cependant réclamé le retour dans son giron de ces terres agricoles exploitées par des Israéliens mais restées sous souveraineté jordanienne. 

Des militants antisionistes ont demandé au gouvernement de ne pas renouveler l’accord et d’empêcher toute mainmise d’Israël sur des terres jordaniennes.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV