Une voiture piégée a explosé ce dimanche 21 octobre dans la ville syrienne d’Idlib, tuant et blessant plusieurs civils.
Selon les médias proches des terroristes, cet attentat à la voiture piégée a été perpétré devant la mosquée al-Rodha, sur l’avenue al-Qossour de la ville d’Idlib. Le bilan de cette explosion est encore inconnu et aucun groupe n’a encore revendiqué cette attaque.
La province d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, est à présent devenue une société hétérogène et disparate, avec le transfert de terroristes d’autres parties du pays. Après avoir essuyé ces deux dernières années des revers face aux combattants de la Résistance islamique et à l’armée syrienne sur différents fronts de ce pays, les terroristes ont été transférés conformément à l’accord sur la création des zones de désescalade dans la province d’Idlib, mais ils sont en train de s’entre-tuer en raison de divergences internes.
Des massacres, assassinats, attentats à la bombe et attaques des réunions des autres groupes terroristes sont toujours perpétrés par les terroristes opérant dans le nord de la Syrie près de la frontière avec la Turquie, notamment dans la province d’Idlib.
Après l’évacuation des habitants des villages de Foua et de Kefraya, la province et la ville d’Idlib, situées dans le nord-ouest de la Syrie près de la frontière avec la Turquie, restent pour l’instant contrôlées par les terroristes.
Selon certaines statistiques, quelque 146 000 terroristes appartenant à 103 groupes terroristes issus de 60 pays ont été déplacés de différentes régions de la Syrie à Idlib et à Jerablus après la libération de territoires occupés, pour vivre auprès d’autres terroristes vivant dans la province, notamment des Chinois. La population de cette région est maintenant estimée à environ 3 000 d’habitants.