Les frappes aériennes des avions de combat saoudiens sur une voiture dans la province yéménite de Hajjah, à l’ouest du pays, ont laissé sept morts et plusieurs blessés parmi les civils.
Selon la chaîne de télévision yéménite Al-Masirah, les chasseurs de la coalition dirigée par l’Arabie saoudite ont visé ce dimanche 21 octobre au soir la voiture d’un citoyen yéménite dans la région de Bani Hassan, dans le district d’Abs. Tous les sept civils à bord de la voiture ont été tués et plusieurs autres personnes qui se trouvaient sur place ont été blessés, a ajouté Al-Masirah.
Quelques heures avant ce raid aérien, les avions de combat saoudiens ont pris pour cible dans une attaque pareille un quartier dans la ville d’al-Hali dans la province de Hudaydah, laissant cinq morts et plusieurs blessés.
Les crimes commis par Riyad et ses alliés contre les civils yéménites continuent depuis près de quatre ans, avec le silence complice de la communauté internationale et des organisations des droits de l’homme.
En riposte aux frappes des avions du régime de Riyad contre les zones résidentielles, l’artillerie de l’armée et d’Ansarallah du Yémen a pilonné dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 octobre des repaires des mercenaires à la solde du régime saoudien au sud de Jabal al-Dud et à l’est des montagnes de Juhfan dans la province de Jizan, située dans le Sud-Ouest saoudien. Les forces yéménites ont également détruit un char de l’armée saoudienne.
Depuis début 2018, le nombre des attaques balistiques des forces yéménites en riposte aux offensives incessantes et meurtrières de la coalition saoudienne a considérablement augmenté. De sorte que le président du Conseil politique suprême du Yémen, Mehdi Hussein al-Machat, a annoncé une année prometteuse pour les missiles yéménites.
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Depuis mars 2015, une coalition, dirigée par l’Arabie saoudite, a attaqué le Yémen pour ramener au pouvoir le président démissionnaire Abd Rabbo Mansour Hadi et affaiblir le mouvement populaire Ansarallah.
Plus de 14 000 Yéménites, pour la plupart des civils, ont été tués et plus de 35 000 autres blessés, sans oublier les millions de déplacés, dans la guerre déclenchée par l’Arabie saoudite au Yémen en mars 2015.