En représailles aux agissements des terroristes, leurs positions à Alep ont été la cible de lourds pilonnages de l’armée syrienne.
Ripostant aux tirs de roquettes des terroristes contre certaines zones de la ville d’Alep, l’armée syrienne et ses alliés ont pilonné leurs bastions dans le Rif méridional de la province d’Alep.
L’accord de Sotchi a été appliqué à Idlib sans que les terroristes ne remplissent leurs engagements en se retirant de la zone démilitarisée.
Citées par le site d’information Al-Masdar News, les sources sur le terrain en Syrie ont fait état, ce samedi 20 octobre, de l’intensification des tensions dans la province d’Alep au nord de la Syrie et aux frontières avec la Turquie, suite aux attaques à la roquette et aux tirs d’obus de mortier menés ces derniers jours par les terroristes à Alep.
L’armée syrienne y a riposté en pilonnant les zones depuis lesquelles les obus de mortier avaient été tirés.
Pour l’instant, aucun bilan n’a été dressé sur les pertes causées par les offensives.
L’armée syrienne avait donné aux terroristes jusqu’au 15 octobre pour retirer leurs forces d’al-Zahraa dans l’ouest de cette province syrienne, afin d’éviter de lancer une offensive sur ce front.
L’ultimatum était fixé au lundi 15 octobre. Les terroristes auraient dû se retirer de la « zone démilitarisée » à Idlib. Mais ils ont fait faux bond. Ce n’est d’ailleurs pas surprenant, dans la mesure où ils avaient déjà violé l’accord.
Située dans le nord de la Syrie, la ville d’Alep, située dans le centre de la province du même nom, est la capitale économique du pays. Mais, occupée par les terroristes, la ville est depuis le milieu de l’année 2012 le théâtre d’une guerre civile.