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Yémen: à quand la fin du soutien militaire US à Riyad ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les bombardements au Yémen ont fait plus de 15 000 morts parmi les civils et anéanti les infrastructures du pays. ©Reuters

Sur fond de polémiques sur l’affaire de Jamal Khashoggi, un haut militaire américain a exclu toute modification du large soutien de la Maison-Blanche aux opérations militaires que l’Arabie saoudite mène au Yémen.

Les États-Unis ne prévoient pas de modifier leur "soutien logistique" aux opérations militaires menées par la coalition saoudienne au Yémen, a déclaré le général Brad Webb, chef du commandement des opérations aériennes de l'armée de l'air américaine, lors d'un point de presse.

"Je ne vois rien à l'horizon qui pourrait changer notre objectif", a déclaré mercredi le général Webb, interrogé sur de possibles changements du soutien américain aux opérations menées par Riyad au Yémen.

Or, le mot « soutien logistique » reste largement insuffisant pour décrire la vaste implication des Américains aussi bien que de leurs alliés européens au Yémen. Les offensives visant à occuper la ville portuaire de Hudaydah sont directement commanditées par les officiers américains opérant depuis une base en Erythrée.

Les propos du commandant américain surviennent à un moment où des députés et sénateurs américains dont Dianne Feinstein et Bernie Sanders, exhortent le gouvernement Trump à suspendre son soutien militaire à l'Arabie saoudite suite à l’assassinat de Jamal Khashoggi, à l'intérieur du consulat saoudien à Istanbul,.

Les autorités turques ont déclaré avoir des enregistrements audio et vidéo prouvant que Khashoggi a été tué dans le consulat d'Arabie saoudite après y être entré le 2 octobre. Mardi, le New York Times a indiqué que les autorités turques avaient pu identifier 15 suspects impliqués dans l'affaire, dont quatre ont des liens avec le gouvernement saoudien.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV