Au sommaire :
– Vente d’armes à Riyad : Macron ment !
Qu’est-il arrivé au journaliste saoudien Jamal Khashoggi, un collaborateur du Washington Post qui n’a plus donné de signe de vie depuis qu’il s’est rendu au consulat d’Arabie Saoudite à Istanbul, le 2 octobre ? D’après des avancées par les autorités turques et la presse, tout laisse à penser qu’il est tombé dans un guet-apens des services saoudiens. Qu’en est-il de la réaction française ? Lors d’un entretien donné à RFI et à France 24 depuis Erevan, où il était en visite officielle, le président Macron a qualifié de « très grave » l’affaire Khashoggi et dit attendre « que la vérité et la clarté soient établies. » Puis il a ensuite tenu des propos étonnants, alors qu’il était interrogé sur les équipements militaires français vendus à l’Arabie saoudite et pouvant potentiellement être utilisés au Yémen. « La France a une politique extrêmement rigoureuse en la matière avec une commission interministérielle de contrôle des armements, qui est présidée par le Premier ministre. […] Nous ne faisons pas partie des fournisseurs sur ces matières-là, de l’Arabie saoudite, sur justement ce conflit », a déclaré M. Macron.
– OTAN : 3000 soldats français dans un exercice anti-Russie
Après les manœuvres russes Zapad 2017 en Biélorussie ou encore l’exercice Vostok 2018, lequel a officiellement mobilisé 300 000 soldats, 36 000 véhicules, 1 000 aéronefs et 80 navires dans l’Extrême-Orient russe (une ampleur inédite depuis la période soviétique), Trident Juncture sera l’exercice de l’OTAN le plus massif depuis la fin de la Guerre froide. Ainsi, 45 000 militaires, 10 000 véhicules, 150 aéronefs et 70 navires seront mobilisés sous la direction de l’amiral américain James G. Foggo, le chef du Commandement allié des forces interarmées de Naples. La contribution des forces françaises sera relativement importante.
– La Chine saura mettre au pas Israël
Les responsables de la marine israélienne s’interrogent sur les implications stratégiques en Méditerranée du vaste projet de la « nouvelle route de la soie ». À cet égard, la Chine a déjà commencé à avancer ses pions, en investissant massivement dans les opérations d’infrastructures en Israël. Des groupes chinois ont ainsi été chargés de l’extension des ports de Haïfa (Nord) et d’Ashdod (Sud), par où transitent plus de 90 % du trafic maritime du régime colonialiste, ainsi que de la construction du tunnel du Mont Carmel à Haïfa et des lignes de tramway à Tel-Aviv. Les experts soulignent que cette présence dans des projets civils pourrait permettre de collecter une masse de renseignements militaires, notamment sur les déplacements de la marine israélienne. Une telle inquiétude a déjà été exprimée par un ancien chef du Mossad, Ephraïm Halevy, qui redoute que les investissements chinois ne profitent aux services de renseignements de Pékin. Comme le souligne un ancien cadre du Service de sécurité intérieure israélien (Shin Bet), la « plupart des militaires utilisent de la technologie civile, c’est pourquoi les Chinois misent sur des opérations économiques apparemment innocentes, comme l’extension de ports ». Des activités pouvant avoir très aisément des implications militaires.
– Les exportations iraniennes vers l’Europe en hausse de 26 %
La moyenne des exportations non pétrolières de l’Iran vers les pays européens a augmenté de 26,33 % en valeur et de 112,9 % en poids au cours du premier semestre de l’année iranienne en cours (début du 21 mars 2018), malgré les efforts des États-Unis pour limiter les exportations de pétrole iranien. Avec 6 942 tonnes d’importations équivalant à 3 237 294 dollars au cours du premier semestre de l’Iran, les importations croates en provenance d’Iran ont augmenté plus que celles des autres pays européens (1 121 % en poids et 557,99 % en valeur) par rapport à la même période de l’année dernière. Pourtant le meilleur reste à venir...
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