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Les USA bombardent Deir ez-Zor au phosphore blanc

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les États-Unis larguent des bombes au phosphore blanc sur la ville de Hajin, au sud-est de Deir ez-Zor, en Syrie, le 12 octobre 2018. ©SANA

Les avions de combat de la coalition américaine ont poursuivi leur agression contre les territoires syriens sous prétexte de la lutte contre les terroristes de Daech. Ces dernières heures, ils ont bombardé avec des armes prohibées la localité de Hajin dans la banlieue sud-est de Deir ez-Zor, a annoncé l’agence de presse officielle syrienne SANA.

Des sources civiles ont indiqué à SANA que les avions de combat de la coalition US avaient bombardé, le vendredi 12 octobre, plusieurs zones dans la ville de Hajin à l’est de Deir ez-Zor à l’aide de bombes au phosphore blanc prohibées par les conventions internationales.

Rien n’a encore filtré sur les victimes de cette attaque, mais les militants des réseaux sociaux ont diffusé des images des attaques de la coalition américaine sur la ville de Hajin à l’aide de bombes au phosphore.

Des sources locales avaient annoncé le jeudi 27 septembre que la coalition US avait frappé le village d’al-Sour dans le nord-est de la province de Deir ez-Zor, faisant trois morts et cinq blessés côté civil.

D’importants dégâts matériels avaient également été causés aux infrastructures publiques ainsi qu’aux propriétés privées.

De même, selon le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, deux F-15 américains avaient largué des bombes à sous-munitions, le 8 septembre, sur la localité de Hajin dans le gouvernorat de Deir ez-Zor.

Le 9 juin, l’agence SANA avait déjà fait état de l’utilisation par la coalition de bombes au phosphore dans ses frappes sur Raqqa. Selon l’agence, les frappes de la coalition avaient alors fait au moins 17 morts. Dans ce droit fil, l’ONG Amnesty International a tenu Washington pour responsable du massacre des civils à Raqqa. Il a souligné que « la coalition conduite par les États-Unis a détruit une grande partie de la ville de Raqqa lorsqu’elle servait de bastion syrien de Daech, mais elle a fait bien peu pour contribuer à sa reconstruction ».  

Les avions de la coalition US avaient aussi effectué des bombardements similaires sur le village de Merkada au sud de la ville de Hassaké, située dans le nord de la province de Deir ez-Zor, tuant trois civils ainsi que les six membres d’une famille réfugiée irakienne.

L’usage d’armes au phosphore blanc est interdit par le protocole additionnel de la Convention de Genève.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV