L'armée et les Comités populaires du Yémen (Ansarallah) ont dévoilé ce vendredi 12 octobre leurs mines antinavires.
« Ces mines constituent une évolution importante dans la gestion de la guerre. Dotées auparavant de missiles antinavires, les forces yéménites changeront désormais l’équilibre de force sur le champ de bataille en leur faveur », a-t-on appris des sources auprès de la force maritime yéménite ayant mis en garde les assaillants émiratis et saoudiens contre la fermeture des ports du pays.
« Équipées dès maintenant de mines antinavires, les forces conjointes yéménites intensifieront leurs attaques contre les bâtiments de guerre de l’ennemi saoudien et ses mercenaires », a averti la force maritime yéménite.
Source des photos: Bahr al-Masjur
Selon une autre dépêche en provenance du Yémen, 25 militaires saoudiens ont été tués ou blessés sur divers fronts au cours des 11 derniers jours.
Le porte-parole officiel du gouvernement de salut national yéménite, Abd al-Salam Jabir a souligné que les attaques des agresseurs contre les infrastructures, les centres de santé et les véhicules de secours et d'aide aux victimes constituaient un crime de guerre.
« Dans leurs crimes les plus récents, les avions de chasse de la coalition pro-Riyad ont largué leurs bombes sur un hôpital pour enfants et une maternité dans la localité d’al-Durayhami au sud de l'aéroport de Hudaydah tuant des dizaines de femmes et d’enfants. Plusieurs maisons d’habitation ont été également rasées dans ces frappes aériennes », a-t-il déploré.
269 mercenaires à la solde du régime saoudien ont été liquidés ou blessés ces 11 derniers jours par des tireurs d'élite de l'armée et des Comités populaires.
Dégâts lourds subis par des mercenaires à al-Durayhami
Selon la chaîne d’information yéménite, Al-Masirah les forces conjointes ont repoussé une attaque d’envergure des agresseurs saoudiens et leurs mercenaires dans le sud et l’ouest d’al-Durayhami. Plusieurs forces de l’ennemi ont été éliminées ou blessées au cours de cette offensive.
La coalition militaire dirigée par Riyad qui opère depuis mars 2015 en soutien au président démissionnaire du Yémen, Abd Rabbo Mansour Hadi, cherche à assurer ses intérêts politiques et maximalistes dans la région.
Complicité avec les États-Unis et chantages permettent au royaume saoudien d'assurer la livraison d'armes par ses alliés européens.
La destruction progressive du Yémen et le blocus terrestre, aérien et maritime, mais aussi médiatique, ont provoqué la pire crise humanitaire jamais enregistrée au monde, avec plus de 15 000 morts.