Un quotidien britannique a annoncé que les États-Unis s’étaient finalement décidés à diluer leurs sanctions visant le secteur pétrolier iranien.
Le quotidien britannique The Times a rapporté, le jeudi 12 octobre, que l’administration Trump se sentait contrainte de soumettre à des dérogations ses sanctions contre le pétrole iranien, suite à l’opposition de certains pays à les respecter.
« Les responsables américains ont confirmé qu’ils envisageaient des exemptions pour les pays, tels que l’Inde, qui cherchaient à réduire leur dépendance au pétrole iranien mais qui ne pouvaient pas ou ne voudraient pas arrêter complètement leurs importations avant la date butoir de Washington, le mois prochain.
Le président américain Donald Trump a ordonné la réimposition des sanctions à l’Iran au mois de mai après le retrait de Washington de l’accord sur le nucléaire iranien signé en juillet 2015.
Une deuxième série de sanctions, qui contraignent les pays de choisir entre faire du commerce avec les États-Unis ou l'Iran, entrera en vigueur le mois prochain.
L’Inde a décidé de payer en roupie le pétrole iranien pour ainsi contourner le système de paiement en dollar. C’est ainsi qu’elle sera en mesure d’acheter neuf millions de barils de brut à l’Iran, après l’entrée en vigueur de la deuxième série des sanctions américaines », indique The Times.
Le mois dernier, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo avait fait état de possibles exemptions pour les clients du pétrole iranien.
Cependant, le conseiller à la sécurité de la Maison Blanche, John Bolton, a déclaré, la semaine dernière, que Washington restait déterminé à réduire à zéro les exportations du pétrole iranien. Il a toutefois qualifié d’« impossible » la réalisation de cet objectif.
Des rapports se multiplient à propos du recul de l’administration Trump de ses positions intransigeantes. Ils montrent que Washington est prêt à exempter les clients du pétrole iranien.