La violente attaque terroriste du juillet contre une dizaine de villages à Soueïda a été diligentée par les officiers israéliens depuis la base US à Al-Tanf. En faisant évacuer les casques blancs, Tel-Aviv a voulu nuire aux druzes de Soueïda, qui depuis vont de manif en manif au Golan occupé, pour réclamer leur soutien à Assad. Israël est fou de rage et exige, par daechistes interposés, une rançon de 27 millions de dollars pour relâcher des otages druzes à Soueïda.
Le groupe terroriste Daech a posé trois conditions avant de libérer les otages de Soueïda. Le 25 août dernier, il a mené une attaque d’envergure contre la base américaine d’al-Tanf dans la province de Soueïda. Au final, 250 civils ont été tués et 30 autres, majoritairement des femmes et des enfants, pris en otages.
Depuis, deux des otages, dont un jeune Syrien de 19 ans, ont été exécutés et une femme de 65 ans a trouvé la mort.
Nour Rezvan, le directeur de la chaîne d’information de Soueïda, a affirmé que Daech avait posé trois conditions pour la libération des otages. Il demande que l’armée syrienne stoppe ses opérations contre les terroristes dans les hauteurs d’al-Safa ; et que 48 de leurs épouses détenues dans les prisons syriennes soient libérées. De même, pour chaque otage, les terroristes demandent une rançon d'un million de dollars, ce qui fait un total de 27 millions de dollars.
D'après l’Observatoire syrien des droits de l’homme, le gouvernement syrien a accepté de libérer 38 des prisonnières. Néanmoins, cette information n’a pas été encore confirmée par les autorités syriennes.
En novembre 2017, un comité unifié, comprenant pour la première fois des représentants de toutes ses composantes, en vue des négociations. Daech n’ayant pas fait part de ses revendications, les négociations ont été interrompues.
Le cheikh druze Hekmat al-Hajari a pris en charge le dossier des négociations avec Daech.
Dimanche, les sources d’information ont rapporté que les terroristes retranchés dans les hauteurs d’al-Safa – qui se chiffrent à 3 mille – avaient l’intention de se rendre aux forces syriennes.
