Les États-Unis ont sanctionné aujourd’hui, jeudi 4 octobre, un ressortissant libanais et sept sociétés qui ont des liens avec le Hezbollah. Il s’agit là du dernier effort en date de l’administration américaine pour perturber, comme elle l’a annoncé, « les réseaux financiers du Hezbollah ».
C’est le département américain du contrôle des biens étrangers au Trésor américain qui a pris ces nouvelles mesures.
Dans une déclaration, le Trésor américain a ainsi accusé Mohammad Abdallah al-Amin, en faisant figurer ce dernier sur la liste des terroristes mondiaux, d’avoir « aidé, parrainé ou fourni un soutien financier, matériel ou technique, ou des services financiers ou autres au Hezbollah ».
Le gouvernement américain a également ajouté le nom des sept sociétés libanaises détenues ou contrôlées par al-Amin.
Il est dit dans ce communiqué qu’en 2018, le gouvernement américain a pris plus de sanctions contre le Hezbollah libanais qu’au cours de toute autre année.
Selon la loi américaine, il est interdit aux citoyens américains de faire des affaires avec les individus et les institutions sanctionnés.
Le gouvernement américain a intensifié la pression sur le Hezbollah après le succès qu’a connu ce dernier et face aux terroristes sur les champs de bataille en Syrie.