Au Yémen, l’unité balistique de l’armée et d’Ansarallah a tiré, mercredi 3 octobre, 4 missiles balistiques sur Asir au sud saoudien.
Il s’agissait de 4 missiles balistiques de type Zelzal-1 qui se sont abattus simultanément sur les fiefs des mercenaires à la solde du régime de Riyad à Aleb et l’ouest de Mujazah à Asir.
Hier dans l’après-midi, les forces yéménites ont également tiré 3 missiles Zelzal-1 sur les spires pro-Riyad à al-Khouba à Jizan dans les sud-ouest de l’Arabie saoudite.
L’armée yéménite et Ansarallah ont commencé à lancer des attaques balistiques en représailles aux frappes barbares de la coalition saoudienne qui continuent depuis mars 2015 contre les zones et les infrastructures civiles.
La France, les États-Unis et le Royaume-Uni ont soutenu la coalition saoudienne contre le Yémen et fournissent différents types d’armes à Riyad et Abou Dhabi.
Depuis le début de l’année en cours, l’Arabie saoudite n’est plus à l’abri des missiles yéménites, les attaques au missile se sont intensifiées pour faire de 2018 une année balistique par excellence, comme l’a promis l'ancien président du haut conseil politique, Saleh al-Sammad.
Au début de l’offensive saoudienne contre le Yémen, Ansarallah et l’armée utilisaient des missiles de type al-Surkha. Mais au fur et à mesure, ils ont développé leurs propres systèmes balistiques et utilisent maintenant des missiles Zelzal-1, Zelzal-2, Qaher-2, al-Najm al-Saqib, Borkan-2 et Badr-1, ce qui a considérablement changé la donne dans cette guerre.