Les affrontements ont opposé, lundi 24 septembre, les forces yéménites aux mercenaires saoudiens sur les frontières méridionales de l'Arabie saoudite.
Au moins trois militaires saoudiens ont été liquidés et plusieurs autres blessés lors d'intenses affrontements.
Des dizaines de mercenaires pro-Riyad ont été tués ou blessés hier lundi à Aleb située à Asir, au sud du royaume saoudien, par les effectifs de l’armée et des Comités populaires du Yémen (Ansarallah) qui ont sévèrement pilonné les positions de l’ennemi.
La chaîne d’information yéménite Al-Masirah a rapporté que plus d’une quinzaine de spires pro-Riyad avaient été tués ou blessés hier dans le district d’al-Tuhayta situé sur la côte ouest du Yémen.
Selon une autre dépêche en provenance du Yémen, un drone d’espionnage de la coalition d'agression, dirigée par Riyad, a été abattu lundi dans le nord de la ville d'al-Durayhami, non loin de Hudaydah, par la DCA de l'armée yéménite et d'Ansarallah.
Ce n’est pas une nouveauté puisque la défense aérienne a déjà abattu plusieurs drones d’espionnage survolant les frontières yéménites, dont le drone américain ultra sophistiqué MQ-9, utilisé dans l’opération d’assassinat de Saleh al-Samad, chef du Conseil politique suprême du Yémen.
En outre, le dimanche 1er octobre 2017, un drone MALE MQ-9 Reaper de l'US Air Force a été abattu au Yémen, et plus précisément au-dessus de la ville de Sanaa, capitale du pays et centre administratif du Gouvernorat de Sanaa, situé dans l'ouest du pays.
En mars 2015, l’Arabie saoudite et certains de ses alliés y compris les Émirats arabes unis, ont lancé une agression contre le Yémen dans le but de ramener au pouvoir le président démissionnaire yéménite, Abd Rabbo Mansour Hadi.
Plus de 14 000 Yéménites tués et un pays réduit à l'état d'un champ de ruines: tel est le bilan de l'ambition du prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, dont les dents rayent le parquet.
