Massoud Barzani s’est dit prêt pour la tenue d’un deuxième référendum en région autonome du Kurdistan irakien.
L’ancien président du gouvernement régional du Kurdistan et chef du Parti démocratique du Kurdistan (PDK), Massoud Barzani, qui était également à l’origine de l’organisation du référendum sur l’Indépendance de la région autonome du Kurdistan le 25 septembre 2017, s’est dit prêt pour la tenue d’un deuxième référendum.
La décision de tenir le référendum est correcte, a annoncé Barzani, cité par les médias irakiens. Reste à savoir si les Kurdes sont pour la tenue du référendum ou s'ils sont déterminés à le concrétiser, a-t-il affirmé.
Les propos de Barzani interviennent à peine un mois après sa conversation téléphonique avec le secrétaire d’État américain Mike Pompeo et après plusieurs attentats terroristes qui se sont produits dans les villes irakiennes de Kirkouk et Mossoul.
Ayant intensifié les tensions entre Bagdad et Erbil, le référendum a été qualifié d’illégal par le Premier ministre irakien qui par la suite a recouru à la mise en œuvre des mesures punitives contre les organisateurs du référendum et interdit tout dialogue avec Erbil jusqu’à l’annulation des résultats.
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Les mesures punitives de Haïder al-Abadi consistaient en la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus du Kurdistan, la fermeture de tous les passages frontaliers jusqu’à la remise de ces derniers au gouvernement central de l’Irak ainsi que la reprise du contrôle des régions disputées.
Après que la Cour suprême fédérale d’Irak ait discrédité le vote, Erbil est revenu sur ses positions.
Selon certains experts, Massoud Barzani qui tente à présent d’obtenir le poste présidentiel pour son parti a encore une fois, mis en avant l’option de référendum dont il se sert pour acquérir des concessions.
