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Non de l’OPEP et de la Russie à la hausse de leur production

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'OPEP et la Russie ont rejeté les demandes de Trump de hausser le plafond de la production du brut. ©AFP

L’OPEP et le non-membre de l’Organisation, la Russie, ont rejeté la demande américaine d’une hausse de leur production à courte durée.

L’Organisation des pays exportateurs du pétrole (OPEP) et la Russie ont renoncé à toute augmentation de la production du brut dans l’immédiat au grand dam des États-Unis.

« Je n’ai pas l’intention d’affecter les prix », c’est ce qu’a déclaré le ministre saoudien de l’Énergie Khaled al-Faleh dans un changement de cap en marge de la réunion à Alger des membres et non-membres de l’OPEP, ce dimanche.

Le président américain, Donald Trump a de nouveau demandé, vendredi 21 septembre, à ses alliés de l’OPEP d’augmenter le plafond de la production dans le sens de la baisse des prix du brut.

Lire aussi : Prix du pétrole/Trump menace les pays du Moyen-Orient

Il a par la suite écrit sur sa page Twitter :

« Nous protégeons les pays du Moyen-Orient, ils ne seraient pas en sécurité pendant très longtemps sans nous, et pourtant ils continuent de faire pression pour augmenter les prix du pétrole ! Nous nous en souviendrons. Le monopole de l’OPEP doit faire baisser les prix maintenant ! »

Depuis la reprise des sanctions contre l’Iran, les cours de l’or noir ont atteint les 80 dollars le baril, meilleur prix depuis 4 ans.

Vendredi dernier, une source proche de l’OPEP a annoncé que les membres de l’Organisation et d’autres producteurs du brut avaient examiné la possibilité de l’augmentation de la production de 500.000 barils pour compenser la baisse de l’offre du brut iranien.

Le ministre saoudien de l’Énergie a également affirmé dimanche à Alger que Riyad était capable d’augmenter sa production, mais qu’il ne l’estimait pas nécessaire pour l’instant.

« Le marché vit une situation stable et je n’ai pas trouvé une raffinerie à travers le monde qui connaisse une pénurie de pétrole », a-t-il lancé.

Le ministre du Pétrole d’Oman, Mohamed al-Romhi et son homologue koweïtiens, Bakheet al-Rashidi ont également annoncé que les producteurs du pétrole avaient réaffirmé leurs engagements envers l’accord conclu en juin dernier, qui rejette toute hausse du plafond de production.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV