Les bases saoudiennes ne sont plus à l’abri du tir des missiles yéménites.
Au Yémen, l’unité balistique de l’armée et des Comités populaires (Ansarallah) du Yémen a tiré, ce mardi soir 18 septembre, un missile en direction d’une base militaire saoudienne à Dhahran située dans la province d’Asir au sud de l’Arabie saoudite.
La base d’al-Mustahdath a été prise pour cible avec un missile de fabrication locale yéménite baptisé Badr-1.
Les forces yéménites ont également tiré deux missiles balistiques Zelzal-1 sur des bastions des mercenaires dans le désert d’al-Ajacher, qui sépare la province saoudienne de Najran du gouvernorat d’al-Jawf au Yémen.
Malgré le blocus hermétique imposé aux Yéménites par le régime de Riyad, la puissance défensive des forces yéménites ne cesse d’augmenter jour après jour.
Les attaques de missiles yéménites se sont multipliées depuis 2018 en représailles aux frappes de la coalition contre les zones résidentielles.
Le massacre des civils yéménites se poursuit dans l’indifférence générale depuis l’intervention militaire saoudienne en mars 2015. Les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, les monarchies du golfe Persique et les mercenaires à leur solde participent directement ou indirectement à cette agression illégale contre le Yémen.
Depuis l’intervention militaire saoudienne au Yémen, plus de 14.000 Yéménites ont été tués et des dizaines de milliers d’autres, blessés. Au moins 60 % de la population vivent en situation d’insécurité alimentaire, selon l’ONU.
Les militaires saoudiens ont beaucoup de mal à faire face à la résistance des forces yéménites et à atteindre leurs objectifs dans ce pays dont l’un serait de remettre au pouvoir le président démissionnaire et stipendié Abd Rabbo Mansour Hadi.