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Les menaces des États-Unis contre l’Iran proviennent de leur faiblesse

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une base américaine en Syrie. (Photo d'archives)

Les États-Unis menacent l’Iran en Irak et en Syrie, mais ces menaces témoignent de la faiblesse des États-Unis et non pas de leur force, a déclaré Abdel Bari Atwan.

Le célèbre journaliste du monde arabe s’est penché à travers un article sur l’échec prématuré des États-Unis au Moyen-Orient dont les propos de l’ambassadrice américaine à l’ONU sur l’influence croissante de l’Iran dans la région en témoignent.

L’éditorialiste de journal Raï al-Yaum a déclaré que la guerre entre l’Iran et les États-Unis était en train de se déplacer sur la scène irakienne et que l’administration américaine s’adresse au gouvernement iranien comme si l’Iran était le véritable patron de l’Irak.

Selon Atwan, ce qui nous pousse à tirer cette conclusion est l’avertissement de la Maison Blanche à l’Iran. Les États-Unis tiendront l’Iran responsable de toute attaque qui entraînerait des dommages aux installations du gouvernement des États-Unis, a menacé la Maison Blanche dans un communiqué.

En référence aux accusations du président américain sur l’implication de l’Iran dans les attaques contre les missions diplomatiques américains en Irak, le journaliste arabe a écrit que le communiqué de la Maison Blanche était superficiel, car le consulat iranien à Bassora a été incendié par des manifestants qui scandaient des slogans anti-iraniens.

Le communiqué menaçant de la Maison Blanche fait allusion en effet aux quatre roquettes tirées le 7 septembre contre l'aéroport de Bassora où se trouve le consulat, à peine quelques heures après le vaste incendie qui a réduit en cendres le consulat iranien à Bassora et que Washington a soigneusement évité de condamner. Pour le reste, trois bombes de mortier ont été tirées toujours le 7 septembre vers la zone verte fortifiée de Bagdad, où se trouvent certains établissements gouvernementaux et les ambassades étrangères, entre autres celle des États-Unis, sans faire de victime.

« Une réalité qu’il est difficile de la nier, c’est que les États-Unis qui ont déjà dépensé plus de 2 billions de dollars lors de la guerre en Irak sans atteindre leurs objectifs. Après leur sortie, ils ont perdu la scène politique du pays au profit des groupes proches de l’Iran. Maintenant, ils regardent la chute des chances de leur principal candidat pour la formation d'un futur gouvernement irakien encore en faveur des options des partis pro-Iran », a souligné Abdel Bari Atwan.

Il a conclu que les mise en garde des autorités américaines sur l’intensification des sanctions économiques contre l’Iran ne pouvaient pas changer les équitations régionales et diminuer l’influence iranienne au Moyen-Orient ajoutant que quand Washington menace l’Iran en Irak et en Syrie, ces menaces sont plutôt un signe de leur faiblesse que leur force.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV