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Idlib: les transferts de chlore" annoncent la mise en scène d’une attaque chimique

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un membre des «Casques blancs» en entraînement en Turquie en avril 2015. Photo : Capture d’écran du webdoc «Casques sur le front»

S’apprêtant vraisemblablement à mettre en scène une attaque chimique pour ensuite faire endosser la responsabilité à l’armée ou au gouvernement syrien, les terroristes opérant à Idlib en Syrie ont transporté plusieurs bidons contenant du chlore vers le village de Bsanqul, a indiqué le ministère russe de la Défense.

Les conteneurs remplis de chlore ont été livrés par des éléments terroristes de Tahrir al-Cham, anciennement connu sous le nom de Front al-Nosra, a fait savoir le samedi 15 septembre, le porte-parole du Centre russe pour la réconciliation en Syrie, le général Vladimir Savchenko ajoutant que les dernières évolutions montraient que les terroristes se préparaient pour une attaque chimique sous fausse bannière qui servirait de preuve pour accuser le gouvernement syrien d’utiliser des armes chimiques contre son peuple.

C’est le dernier avertissement de l’armée russe sur ce qu’elle qualifié de « provocation » chimique en préparation. La Défense russe avait rapporté, mercredi dernier, que les médias occidentaux et les Casques blancs avaient tourné des vidéos sur la mise en scène d’une attaque chimique pour inculpée le gouvernement syrien. Et à cette période, la Défense russe avait déjà accusé les Casques blancs d’avoir livrés des produits chimiques toxiques à Idlib.

Les États-Unis et leurs alliés ont jusqu’ici rejeté les avertissements russes, et ils continuent de prétendre que le gouvernement de Damas pourrait préparer des attaques chimiques contre des civils. Moscou a averti que l’attaque pourrait être préparée avec le soutien de Washington, qui cherche à justifier de nouvelles frappes aériennes contre la Syrie. 

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Les États-Unis et leurs alliés ont à deux reprises lancé des opérations contre la Syrie en prétextant une attaque chimique présumée de Damas contre son peuple ; une première frappe effectuée dans la nuit du 6 au 7 avril 2017 contre la base aérienne de Shayrat près de la ville de Homs et celle du 14 avril 2018, lors de laquelle environ 100 missiles ont été tirés vers des cibles en Syrie.

Ces agissements se produisent alors que l’armée syrienne s’apprête à lancer son opération d’envergure visant à éradiquer entièrement le terrorisme à Idlib. La province est occupée depuis le mois d’août dernier par les terroristes du Front al-Nora suite à des affrontements avec d’autres groupes armés. Dans le courant de l’année précédente, les forces de l’armée syrienne ont libéré les deux régions de la Ghouta orientale ainsi que le sud syrien du joug des terroristes.

L’opération menée par l’armée syrienne a d’ores et déjà suscité l’inquiétude des terroristes qui s’attendaient à bénéficier du soutien du peuple, mais ce n’est absolument pas le cas.

Washington renforce, de son côté, sa présence militaire dans la région. Fin août, le destroyer américain USS Ross a été déployé en Méditerranée, transportant 28 missiles de croisière Tomahawk, l’USS The Sullivans a été déployé dans le golfe Persique et un bombardier stratégique B-1B Lancer a été déplacé sur une base aérienne au Qatar.

Plus récemment, l’USS Bulkeley (DDG-84), un destroyer de classe Arleigh Burke, est entré dans la Méditerranée par le détroit de Gibraltar. La semaine dernière, le sous-marin d’attaque USS Newport News (SSN-750) est également arrivé en Méditerranée.

Tout ce déploiement cherche maintenant un prétexte pour pouvoir mener une action contre le gouvernement légitime syrien et ainsi bafouer la souveraineté de la Syrie.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV