Les organisations humanitaires ont averti à maintes reprises que la famine se répand rapidement au Yémen.
En raison de l’impact dévastateur de l’agression en cours menée par le régime saoudien contre le Yémen, on assiste à une augmentation constante du nombre de cas de malnutrition et la vie de nombreux Yéménites est en péril.
Sawsan Hussein Hatem al-Hababi est médecin au Comité international de secours. Il a pris la parole la semaine dernière dans une clinique du centre de Sanaa, signalant « une augmentation significative » du nombre de cas.
Il a dit que ce nombre avait augmenté « surtout après que des personnes ont été déplacées de Hudaydah à Sanaa ».
Oum Abdel Malek, mère d’un enfant de trois ans, Abdel Malek Mastoor, qui est soigné pour malnutrition, a déclaré qu’elle avait essayé de lui acheter du lait, mais qu’elle n’en avait pas les moyens.
« Si je peux, je vais lui acheter du lait. Si je ne peux pas, je ne le fais pas. Je ne peux pas le lui fournir », a-t-elle déclaré. Abdel Malek est le plus maigre de ses cinq enfants.
Selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), 1,8 million d’enfants souffrent de malnutrition au Yémen.
Depuis le début de son agression en mars 2015, l’Arabie saoudite a imposé au Yémen un blocus terrestre, maritime et aérien paralysant, qui, selon l’ONU, a créé la pire crise humanitaire au monde.
Des milliers de personnes ont été tuées lors de l’invasion menée par l’Arabie saoudite et le pays a été poussé au bord de la famine. Une épidémie de choléra, résultant de la destruction des infrastructures sanitaires du Yémen, a également fait plus de 2 000 morts.
