L’armée saoudienne a tiré ce samedi 15 septembre des missiles sur des villages yéménites proches de sa frontière, dans la province de Saada.
« Les villages situés dans le district de Chada'a, qui fait partie de la province de Saada, frontalière avec l’Arabie saoudite, ont été la cible des tirs de missiles et d’artillerie de l’armée saoudienne », a rapporté Al-Masirah.
Selon une autre dépêche, les avions de combat saoudiens ont bombardé la ville de Majaz dans cette même province.
Mohamed Ali al-Houthi, le président du Comité suprême de la révolution yéménite, a dénoncé l’inaction de la communauté internationale face au terrorisme de la coalition d’occupation américaine, inaction qui a encouragé les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite à poursuivre leurs crimes contre le peuple yéménite.
Tout en mettant en garde contre le scénario que les Américains et les Saoudiens ont concocté à l’aide de leurs alliés, al-Houthi a demandé au secrétaire général des Nations unies si lui, l’ONU ou les autres instances et organisations connaissaient la raison pour laquelle la visite à Genève de la délégation yéménite avait été bloquée et s’ils savaient pourquoi les efforts des représentants internationaux pour instaurer la paix avaient échoué.
Pour Mohammed Abdessalam, porte-parole d’Ansarallah, Washington considère la guerre au Yémen comme un opportunité de gagner de l’argent et de conclure le Deal du siècle.
« Les Nations unies sont impotentes. Cette organisation ne peut rien faire, car les États-Unis apportent leur soutien à la poursuite du blocus et de l’offensive au Yémen », a-t-il déploré.
Abdessalam a écrit sur Twitter : « Voici le résumé de la réunion à Mascate avec l’envoyé international : le processus de paix est chancelant. Les restrictions économiques et la crise humanitaire se sont aggravées. Et les détenus et les prisonniers continuent de passer leurs jours en prison. »