Des sources d’information viennent de faire part du crash suspect d’un hélicoptère léger de combat et de reconnaissance AH-6i saoudien à Riyad, la capitale saoudienne.
Un instructeur américain a été tué et un élève pilote saoudien blessé, le jeudi 6 septembre, dans le crash d’un hélicoptère lors d’une mission d’entraînement de la Garde nationale saoudienne à Riyad.
« Cet incident a eu lieu, le jeudi 6 septembre 2018, à l’aéroport de Kashm al-An à Riyad. Un hélicoptère léger d’attaque et de reconnaissance AH-6i, s’est écrasé au sol et son instructeur américain a été liquidé », a précisé dans un communiqué le site web américain, Defense Net.
L’élève pilote saoudien a été transféré à l’hôpital et son état a été stabilisé.
L’appareil appartenait à la Garde nationale saoudienne et une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de ce crash suspect.
L’hélicoptère AH-6i est un appareil d’attaque léger utilisé lors d’offensive et l’opération de reconnaissance.
Le commandement des opérations spéciales des États-Unis utilise également cet hélicoptère.
Il faut savoir que le crash de cet appareil bien sophistiqué appartenant à la Garde nationale saoudienne intervient alors que les exercices conjoints sont menés entre Riyad et Washington. Et les États-Unis et l’Arabie saoudite entretiennent d’excellentes relations et ils coopèrent dans le domaine de la défense.
Quant au royaume wahhabite, il traverse une période d’instabilité marquée par la répression des opposants politiques et des dissidents, mais aussi des membres de la famille royale.
Au mois d’avril notamment, certains éléments de la Garde nationale saoudienne ont provoqué une tentative de coup d’État contre le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane qui l’a poussé à ne plus apparaître en public et s’absenter pendant plusieurs semaines. Depuis, les apparitions publiques du prince ambitieux saoudien sont rares.
Le prince Ahmed ben Abdelaziz, frère du roi Salmane d’Arabie saoudite, a violemment critiqué la semaine dernière la guerre contre le Yémen. Il a pris ses distances avec les actes de son frère et de son neveu, Mohammed ben Salmane. Le mécontentement quant au pouvoir que le jeune MBS exerce maintenant est bien connu, aussi bien en interne qu’en externe.
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