Une base militaire saoudienne récemment déployée dans la région d’Assir au sud de l’Arabie saoudite a été visée, ce lundi 10 septembre, par un missile balistique des forces conjointes yéménite, a rapporté la chaîne de télévision yéménite, Al-Massira.
L’unité balistique de l’armée et d’Ansarallah du Yémen a tiré, ce lundi 10 septembre, un missile balistique de type Badr-1 contre la base militaire de Dhahran récemment déployée dans la région d’Assir.
Aucun bilan n’a été communiqué pour l’heure.
Les missiles Badr-1 font partie des missiles de courte portée, dévoilée par l’armée yéménite au 4e anniversaire de l’intervention militaire de la coalition d’agression saoudo-émiratie contre le pays.
Les forces conjointes yéménites ont de même visé, lundi soir, le lieu de rassemblement des mercenaires à la solde de la coalition d’agression saoudienne, avec un missile balistique Zelzal-1, dans la région de Jizan, toujours dans le sud de l’Arabie.
L’armée yéménite et Ansarallah ont commencé à lancer des attaques balistiques en représailles contre les bombardements barbares de la coalition saoudienne qui continuent depuis mars 2015 contre les zones et les infrastructures civiles.
La France, les États-Unis et le Royaume-Uni ont soutenu la coalition saoudienne contre le Yémen et ont fourni différents types d’armes à Riyad et Abou Dhabi.
Depuis le début de l’année en cours, l’Arabie saoudite n’est plus à l’abri des missiles yéménites, les attaques au missile yéménites se sont intensifiées cette année pour faire de 2018 une année balistique par excellence, comme l’a promis le président du haut conseil politique, Saleh Sammad.
Le porte-parole du mouvement populaire yéménite, Mohammed Abdessalam, a averti au début du mois que plus les bombardements saoudiens se poursuivent, plus la puissance balistique des forces yéménites sera exercée et plus les forces yéménites répondraient à l’agresseur du tac au tac.
« Les missiles fabriqués au Yémen sont capables de toucher des points précis sur le territoire de l’agresseur, et l’ennemi ne peut même pas imaginer à quel point », a affirmé Ansarallah.