Au Yémen, le bilan des soldats saoudiens tués en l'espace d'un mois s'élève à 53 personnes.
Alors que les médias font état de 53 morts et de 23 blessés parmi les militaires saoudiens qui se trouvaient à Jizan, Najran et Assir; l’agence de presse saoudienne SPA annonce un bilan qui ne dépasse pas les 22. Une prétention citée par une source yéménite sous le sceau de l’anonymat qui s'est confié au journaliste de la chaîne de télévision yéménite al-Massira.
« En masquant les défaites essuyées lors des quatre années d'offensives contre le Yémen, le régime des Saoud a toujours annoncé un nombre de morts et de blessés dans les rangs des militaires saoudiens inférieur au nombre réel », a précisé cette source militaire yéménite.
Le nombre de morts dans les rangs des militaires saoudiens depuis de début de l’année s’élève à 425 tandis que 269 autres ont été blessés.
« Chaque jour, entre 25 et 30 malades perdent la vie en raison de la pénurie de médicaments, de la situation sanitaire déplorable et de la fermeture de l’aéroport international de Sanaa », a annoncé le ministère yéménite de la Santé.
Le ministère a condamné dans un communiqué l’inaction de l’ONU, demandant d’intervenir pour mettre fin au blocus contre le Yémen et à l’agression de la coalition saoudienne.
« L’envoi des blessés à l’étranger et leur traitement doivent faire la priorité des Nations unies », est-il écrit dans ce communiqué.
Le bureau exécutif d’Ansarallah a demandé, dans un communiqué, aux représentants onusiens de "tirer les choses au clair" concernant le sabotage des négociations sur la paix de Genève.
« La seule chose qui peut contraindre la coalition saoudienne à participer aux négociations est la participation permanente du peuple à la guerre et le renforcement régulier des options stratégiques face à l’ennemi », lit-on également dans ce communiqué.
Le communiqué ajoute que les Nations unies qui sont incapables d’engager des négociations politiques ne seront pas non plus capables de stopper la guerre et de faire lever le blocus .
L’Arabie saoudite n'ayant pas autorisé le vol des avions omanais chargés du transfert de la délégation de Sanaa, les négociations de paix entre les parties en conflit qui devaient se dérouler la semaine dernière en Suisse ont été reportées.