Au sommaire :
– France :
Lors de sa visite au Centre national d’études spatiales (CNES) à Toulouse, la ministre des Armées, Florence Parly, a frappé fort au début de son discours en dénonçant les manœuvres russes autour du satellite de télécommunications militaire franco-italien Athena-Fidus. « Certains États ont les moyens, aujourd’hui, dans l’espace ou depuis la Terre, par des manœuvres voire par la force, d’empêcher l’accès à l’espace ou de dégrader les capacités spatiales de certains pays. Les satellites deviennent des proies, des cibles, alors même que les capacités antisatellites de certaines puissances se renforcent », a dit la ministre.
– Ukraine :
Dans un entretien à la chaîne RT, Édouard Bassourine, représentant officiel du commandement opérationnel de la République autoproclamée de Donetsk (RPD), a abordé l’état de la situation actuelle sur la ligne de démarcation dans le Donbass. Selon lui, les forces ukrainiennes comptent effectuer « trois frappes » : Ils envisagent de réaliser deux frappes parallèles dans le Sud — dans les localités de Shirokino et de Kominternovo. Avec en plus une frappe de diversion, pour laquelle est arrivée une brigade spéciale, a-t-il expliqué. « Ça se prépare dans la zone de Telmanovo. »
– Italie :
Certaines sources n’ont pas écarté une implication humaine dans l’effondrement du pont à Gêne en Italie au mois dernier, qui a fait 43 morts. On a même dit que c’était un moyen destiné à faire reculer l’Italie antisystème. Le fait que les deux hommes forts du gouvernement assurent en chœur qu’il s’agit de « respecter les contraintes européennes » (Matteo Salvini, Ligue), pour « ne pas détruire l’Europe » (Luigi Di Maio, Mouvement 5 étoiles) a quelque chose de déconcertant, cent jours après la formation d’un gouvernement qui n’a eu de cesse, jusque-là, de promettre aux Italiens un affrontement direct avec Bruxelles sur les questions budgétaires. Le Fonds monétaire international n’a pas manqué de saluer immédiatement ce virage, le jeudi 6 septembre, en soulignant, par la voie de son porte-parole, Gerry Rice, que « les marchés s’étaient inquiétés de la possibilité, de la part de l’Italie, d’une marche arrière sur les réformes et d’un relâchement de la discipline budgétaire, mais ont été rassurés ».
- Iran :
Le sommet de Téhéran sur la Syrie tenu par la Russie, l’Iran et la Turquie revêt une très grande importance, car, grâce à leurs efforts, « les hostilités se sont quelque peu apaisées » et leurs actions communes « contribueront à la sécurité dans la région et à l’établissement de la paix en Syrie », a indiqué Seyed Rasoul Mousavi, conseiller du ministre iranien des Affaires étrangères, à Sputnik en allusion au sommet du 7 septembre dans la capitale iranienne. Si chacun des trois pays avait agi seul, ce résultat n’aurait jamais pu être obtenu. Mais par des efforts communs, nos pays peuvent non seulement faire progresser le règlement, mais encore neutraliser les actions d’autres pays en Syrie », a dit à ce propos un autre analyste iranien, Mahmoud Shouri.
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