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Les relations Iran-Syrie ne sont pas négociables (Walid al-Mouallem)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le chef de la diplomatie syrienne, Walid al-Mouallem, dit que la Syrie donne la primauté au maintien des relations bilatérales avec l’Iran. ©RT

Le chef de la diplomatie syrienne affirme que la Syrie accueille favorablement la reprise des relations avec les pays arabes, mais qu’elle ne renoncera jamais à ses relations avec l’Iran. 

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem, a déclaré que Damas accueillait positivement la reprise des relations avec les États arabes, mais que maintenir les relations bilatérales avec l’Iran constituait la priorité du gouvernement syrien. 

Le ministre syrien des Affaires étrangères a démenti toute rencontre à huis clos entre les responsables syriens et américains en affirmant :

« Les États-Unis ont prouvé qu’ils ne respectent aucun accord international. Nous ne pouvons donc pas leur faire confiance. Par contre, les Américains semblent préparer un autre scénario d’attaque chimique en Syrie pour justifier une nouvelle campagne militaire contre notre pays. »

Pour ce qui est des relations Téhéran/Damas et des nouvelles tentatives des membres du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP) d’encourager la Syrie à réviser ses relations avec l’Iran en l’échange de plusieurs avantages, al-Mouallem a affirmé que les relations Iran/Syrie étaient tout à fait stratégiques et non discutables.

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« Nous n’avons besoin du soutien de personne pour reconstruire notre pays, car nous disposons des moyens suffisants, dont le pétrole, pour passer à l’action dans ce domaine. Nous avons déjà donné le coup d’envoi au projet de reconstruction », a-t-il ajouté.

« Les pays membres du CCGP sont incapables de prendre leurs propres décisions indépendamment des États-Unis. Par ailleurs, le déploiement militaire des États-Unis en Syrie est financé par les membres du CCGP », a indiqué le ministre syrien.

Al-Mouallem a par ailleurs confié à RT :

« Nous étudions tous les processus proposés pour parvenir à une réconciliation intersyrienne. Cependant, les négociations de Genève sur la Syrie n’ont aucun privilège par rapport à d’autres processus de paix, d’autant plus qu’elles sont sous la tutelle de l’Occident. »

Le chef de la diplomatie syrienne s’est également adressé aux Kurdes en ces termes :

« Vous faites partie de la société syrienne. Il vaut mieux que vous tiriez des leçons des expériences vous avez eues avec les Américains ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV