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Un contingent de 7 000 militaires américains est présent en Irak

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
De hauts officiers américains en Irak. ©AP

En évoquant la présence de 7 000 militaires américains en Irak, un expert irakien des questions militaires a fait part d’un programme spécifique mis au point par les forces US dans le désert occidental limitrophe de la Syrie.

L’expert des questions militaires Safaa al-Assam a fait état de l’augmentation récente du nombre des soldats américains à 7 000 hommes, a rapporté Fars News.

« Sous prétexte d’aider l’armée irakienne à restaurer la sécurité à ses frontières, les États-Unis ont créé des bases militaires aux frontières avec la Syrie », a affirmé Safaa al-Assam au site d’information Al-Maalouma.

Selon les chiffres du Pentagone, à la fin du mois de septembre 2017, 8 900 militaires américains étaient présents sur le sol irakien. Mais au début de l’année 2018, Saad al-Hadithi, porte-parole du gouvernement irakien, faisant allusion à la fin de la guerre contre Daech, avait déclaré que le nombre de militaires américains en Irak avait été diminué.

Saad al-Hadithi. ©INA

Cet expert irakien a par ailleurs averti que les États-Unis avaient l’intention d’aider les éléments de Daech à s’infiltrer sur le sol irakien.

« L’armée américaine a également créé deux bases sur la frontière irakienne avec la Syrie, à al-Qaem et à al-Khazar, pour défendre ses propres intérêts », a ajouté Safaa al-Assam.

Le quotidien libanais Al-Akhbar a de son côté fait part ce samedi 1er septembre du transfert d’équipements militaires vers la localité d’al-Tanf, limitrophe de la Syrie.

Selon ce rapport, les Américains ont l’intention de prendre le contrôle de la zone stratégique allant jusqu’au point de passage d’al-Qaem.

Al-Akhbar a également écrit que le Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi, avait autorisé les États-Unis à déployer librement leurs forces dans le désert de l’ouest de la province d’al-Anbar.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV