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La compensation du pétrole brut iranien au cœur des préoccupations de l’OPEP

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une installation pétrolière sur l’île de Khark, dans le golfe Persique. ©AFP

Préoccupée par les sanctions unilatérales de Washington visant Téhéran, l’OPEP discutera dans les mois à avenir de la compensation de la baisse de l’offre iranienne après les sanctions américaines, a indiqué un responsable irakien.

L’OPEP discutera en décembre si les producteurs peuvent compenser une chute soudaine de l’approvisionnement en pétrole iranien après l’entrée en vigueur des sanctions américaines contre Téhéran en novembre, a déclaré le mercredi 29 août le chef de l’Organisation d’État pour la commercialisation du pétrole irakien (SOMO), Alaa al-Yassiri, à Reuters.

Al-Yassiri a déclaré qu’une chute soudaine des exportations de pétrole iranien aurait un impact négatif sur les prix et le fonctionnement du marché.

« Une chute soudaine des expéditions de brut iranien sur le marché entraînera de graves pénuries et aura un impact négatif sur les prix du pétrole », a-t-il prévenu, faisant référence à une possible hausse des prix.

« Il est très difficile de prédire ce qui va se passer lors de la prochaine réunion de l’OPEP, mais les producteurs doivent trouver le moyen de rattraper la pénurie provoquée par l’élimination du brut iranien du marché », a-t-il expliqué.

« Le problème majeur lors de la prochaine réunion de l’OPEP sera de déterminer si les producteurs sont vraiment prêts à pomper plus de pétrole pour compenser la part de l’Iran », a-t-il ajouté.

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Après quelques jours d’arrêt en raison de problèmes logistiques, l’Irak a repris ses livraisons de pétrole à destination de l’Iran en provenance de ses champs pétrolifères de Kirkouk, a indiqué Alaa al-Yasiri, en précisant que l’Irak a jusqu’à présent expédié 500 000 barils de pétrole en Iran. Il a espéré que ce chiffre atteindrait 1 000 000 avant l’entrée en vigueur des sanctions américaines en novembre.

Prévoyant une augmentation des prix à plus de 100 dollars le baril, les analystes estiment pour leur part que le manque de pétrole iranien sur les marchés mondiaux sera difficile à compenser, bien que les États-Unis aient libéré 11 millions de barils de brut de la réserve stratégique de pétrole (SPR) pour livraison du 1er octobre au 30 novembre.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV