L’armée syrienne a mené les derniers préparatifs avant de lancer la première étape des opérations pour libérer Idlib, dernier fief des terroristes.
« La première étape de ces opérations aura lieu dans les secteurs sud et ouest des zones contrôlées par les terroristes et pas dans la ville même d’Idlib », a annoncé une source proche de Damas cité par Reuters.
Sans faire allusion à la date à laquelle la première étape de ces opérations va être lancée, cette source s’est contentée de dire qu’elle aura lieu incessamment sous peu.
« Ces opérations viseront Jisr al-Choghour, la plaine de Moghan à l’ouest des zones contrôlées par les terroristes, à savoir les cités d’al-Tamanah, de Khan Cheikhoun et de Maarat al-Nouman au sud d’Idlib », a précisé ladite source.
« En menant ces opérations, l’armée syrienne et ses alliés renforceront leurs positions dans l’ouest d’Alep en vue d’empêcher l’attaque des terroristes qui vise à changer la donne sur le terrain », a-t-elle indiqué.
« Des négociations sur la bataille d’Idlib se poursuivent toujours entre la Turquie et la Russie », a-t-il poursuivi.
La libération de cette région favorisera la reprise de la route la plus importante de ce pays, qui relie Alep à Hama et à Lattaquié.
La porte-parole du département d’État américain, Heather Nauert, a pour sa part déclaré qu’il existe des preuves établissant que les forces syriennes se préparent à attaquer Idlib.
« Lors de sa récente rencontre avec l’ambassadeur de Russie aux États-Unis, le nouveau représentant spécial des États-Unis pour la Syrie, James Jeffrey, s’est dit inquiet quant à une attaque éventuelle à Idlib », a ajouté Heather Nauert.
« Nous craignons qu’ait lieu une attaque chimique qui mettrait en danger la vie des civils », a-t-elle prétendu.