Deuxième partie de notre entretien avec Jean-Maxime Corneille, analyste politique, au sujet des raisons de l’insistance du conseiller du président américain, John Bolton, à faire signer aux Russes une déclaration d’ingérence dans les élections américaines.
La Russie et les États-Unis devaient signer jeudi une déclaration conjointe à Genève, mais ce document n’a pas été signé en raison de la position américaine, a annoncé le secrétaire du Conseil de sécurité de Russie, Nikolaï Patrouchev, au terme d’une rencontre avec John Bolton, conseiller du président américain pour la sécurité nationale.
« Nous avons envisagé de signer une déclaration conjointe, mais nous ne l’avons pas fait, parce que les Américains voulaient qu’elle contienne un passage indiquant que nous nous sommes ingérés dans leurs élections, comme ils le croient. Mais nous jugeons ces soupçons infondés », a précisé M. Patrouchev.
Mais pourquoi est-ce que le conseiller du président américain pour la sécurité nationale devrait chercher à faire signer « un document officiel » approuvant l’ingérence russe dans les élections américaines ?
Jean-Maxime Corneille, analyste politique, nous explique la situation.
Première partie :
Un « document officiel » approuvant l’ingérence russe dans les élections américaines ?