Au Yémen, 31 femmes et enfants ont été pris pour cible des frappes aériennes de la coalition saoudienne.
Citant des sources locales dans la province de Hudaydah, la chaîne de télévision yéménite al-Masirah a annoncé, jeudi 23 août, la mort d’au moins 27 enfants et quatre femmes, tués dans un raid aérien de la coalition saoudienne visant un village du district de Durayhimi, à Hudaydah.
Les victimes de la frappe aérienne étaient des déplacés qui fuyaient la récente offensive militaire de la coalition saoudienne, destinée à s’emparer du port et de la ville de Hudaydah.
La coalition saoudienne a bombardé le 9 août un bus scolaire dans la province de Saada, causant ainsi le massacre d’une quarantaine d’écoliers alors que plusieurs autres ont été grièvement blessés.
Cette tragédie a suscité de vastes réactions de la communauté internationale, des ONG de défense des droits de l’Homme et de l’Organisation des Nations unies.
Sur le plan politique, le Hezbollah libanais a condamné fermement la frappe aérienne de la coalition saoudienne visant un groupe de déplacés yéménites à Hudaydah.
Le Hezbollah a estimé que le massacre d’enfants et de femmes, la destruction d’écoles, d’hôpitaux, de marchés et des lieux historiques au Yémen constituent un crime de guerre.
« À peine quelques jours après le massacre des élèves à Saada, les agresseurs saoudiens, soutenus par les États-Unis, ont massacré des dizaines d’enfants et de femmes à Hudaydah », indique un communiqué, publié par le Hezbollah libanais.
Le Hezbollah a ensuite dénoncé le silence de marbre de certains pays et d’organisations internationales, ajoutant que ces derniers se contentaient d’annoncer le bilan des victimes.
Le Hezbollah a fustigé le massacre des civils yéménites et appelé le monde entier à se dresser face à cette agression barbare.
Le Hezbollah a également présenté ses condoléances aux familles des victimes, à la nation et aux dirigeants du Yémen.