John Bolton accuse la République islamique d’Iran de vouloir s’ingérer dans les élections de mi-mandat aux États-Unis.
En visite dans les territoires occupés palestiniens, le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis John Bolton a accusé l’Iran de vouloir manipuler les élections sénatoriales américaines de 2018.
Interviewé par la chaîne de télévision américaine ABC, John Bolton a prétendu, le dimanche 19 août, que la Russie, l’Iran, la Corée du Nord et la Chine tentaient de s’immiscer dans les élections de mi-mandat des États-Unis, prévues le 6 novembre 2018. Les élections sénatoriales américaines de 2018 sont un ensemble d’élections qui se tiennent le 6 novembre 2018, dans le but de renouveler 35 des 100 sièges du Sénat, chambre haute du Congrès des États-Unis.
Interrogé pour savoir si la Russie pourrait s’ingérer dans les prochaines élections de mi-mandat des États-Unis, John Bolton a déclaré qu’outre la Russie, l’Iran, la Corée du Nord et la Chine préoccupaient vivement la sécurité nationale américaine quant à une possible ingérence dans le scrutin.
Cette nouvelle accusation anti-iranienne de John Bolton intervient alors que le tapage médiatique bat encore son plein à propos d’une présumée ingérence de la Russie dans les élections présidentielles de 2016 aux États-Unis.
Dans une autre partie de son entretien, M. Bolton s’est attardé sur les négociations entre les États-Unis et la Corée du Nord. « Ce qui est important est que Pyongyang fasse preuve d’une volonté sérieuse de se dénucléariser », a-t-il réaffirmé.
Le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis a déclaré que le secrétaire d’État Mike Pompeo se rendrait bientôt à Pyongyang pour rencontrer les dirigeants nord-coréens.
Concernant des spéculations sur une possible privatisation de la guerre en Afghanistan, qui permettrait un retrait des militaires US, John Bolton a répondu : « Je suis toujours prêt à écouter de nouvelles opinions, mais il reviendra finalement à Donald Trump de prendre une décision là-dessus ».
Les médias ont récemment fait part de la décision de Donald Trump de confier la responsabilité des missions de combat en Afghanistan à des sociétés militaires privées.