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Élections sénatoriales : Washington accuse l’Iran de vouloir s’ingérer

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis John Bolton, interviewé par la journaliste de la chaîne ABC NEWS, le 19 août 2018. (Capture d’écran)

John Bolton accuse la République islamique d’Iran de vouloir s’ingérer dans les élections de mi-mandat aux États-Unis.

En visite dans les territoires occupés palestiniens, le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis John Bolton a accusé l’Iran de vouloir manipuler les élections sénatoriales américaines de 2018.

Interviewé par la chaîne de télévision américaine ABC, John Bolton a prétendu, le dimanche 19 août, que la Russie, l’Iran, la Corée du Nord et la Chine tentaient de s’immiscer dans les élections de mi-mandat des États-Unis, prévues le 6 novembre 2018. Les élections sénatoriales américaines de 2018 sont un ensemble d’élections qui se tiennent le 6 novembre 2018, dans le but de renouveler 35 des 100 sièges du Sénat, chambre haute du Congrès des États-Unis.

Interrogé pour savoir si la Russie pourrait s’ingérer dans les prochaines élections de mi-mandat des États-Unis, John Bolton a déclaré qu’outre la Russie, l’Iran, la Corée du Nord et la Chine préoccupaient vivement la sécurité nationale américaine quant à une possible ingérence dans le scrutin.

Cette nouvelle accusation anti-iranienne de John Bolton intervient alors que le tapage médiatique bat encore son plein à propos d’une présumée ingérence de la Russie dans les élections présidentielles de 2016 aux États-Unis.

Dans une autre partie de son entretien, M. Bolton s’est attardé sur les négociations entre les États-Unis et la Corée du Nord. « Ce qui est important est que Pyongyang fasse preuve d’une volonté sérieuse de se dénucléariser », a-t-il réaffirmé.

Le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis a déclaré que le secrétaire d’État Mike Pompeo se rendrait bientôt à Pyongyang pour rencontrer les dirigeants nord-coréens.

Concernant des spéculations sur une possible privatisation de la guerre en Afghanistan, qui permettrait un retrait des militaires US, John Bolton a répondu : « Je suis toujours prêt à écouter de nouvelles opinions, mais il reviendra finalement à Donald Trump de prendre une décision là-dessus ».

Les médias ont récemment fait part de la décision de Donald Trump de confier la responsabilité des missions de combat en Afghanistan à des sociétés militaires privées.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV