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The National: les sanctions US renforceraient les liens irano-irakiens

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un client regarde des machines à laver fabriquées en Iran dans un magasin à Bagdad, le 8 août 2018. ©AFP

Les relations entre l’Irak et l’Iran devraient se renforcer suite à la reprise des sanctions économiques américaines contre l’Iran, selon les experts.

Le site d’information anglophone The National a fait paraître, le jeudi 16 août, un article à propos des relations irano-irakienne après le rétablissement des sanctions des États-Unis contre Téhéran.   

L'Iran est le deuxième partenaire commercial de l'Irak après la Turquie, lui fournissant tout, du gaz à l'électricité, des fruits aux légumes, d’autant plus que les deux pays partagent une frontière de 1 500 kilomètres.

Le Premier ministre irakien Haïder al-Abadi a récemment déclaré que son pays se plierait à contrecœur aux sanctions américaines, provoquant ainsi l’ire de nombreux politiciens irakiens alliés de l'Iran, mais il a ensuite précisé que seules les restrictions sur les transactions en dollars américains seraient observées, indique The National.  

Et d’ajouter: « Les sanctions américaines ont été réactivées le 6 août après le retrait du président Donald Trump de l'accord sur le nucléaire iranien, signé en 2015. Ces sanctions frappent les transactions avec l’Iran en devise américaine, l'or, les métaux précieux, le graphite, le charbon, les métaux semi-finis, la vente de la monnaie iranienne (rial), l’émission de titres de dettes iraniennes et le secteur automobile. Les importations de produits alimentaires en provenance des États-Unis et les exportations de tapis iraniens seront également affectées. »

Dans la foulée, Renad Mansour, chercheur associé à l'Institut Chatham House, important think tank britannique, a déclaré que si le gouvernement irakien devait choisir entre les États-Unis et l’Iran, il choisirait l’Iran. « L'Iran a un meilleur bilan [en Irak, NDLR] », a-t-il affirmé.

« Washington et Téhéran sont les deux plus grands alliés de Bagdad et les sanctions mettent le gouvernement sortant de M. al-Abadi dans une situation très délicate », indique The National.

Andrew Parasiliti, chercheur à la RAND Corporation, a confié au site que les sanctions américaines contre l’Iran mettaient l’Irak dans une position très difficile car ils entretiennent des échanges commerciaux. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV