L’unité balistique de l’armée et des Comités populaires yéménites a fait état du tir d’un missile balistique, mercredi 15 août, sur une base militaire saoudienne dans la ville de Njaran, au sud de l’Arabie saoudite, rapporte la chaîne al-Massira.
La chaîne de télévision yéménite al-Massira qui a fait part de la nouvelle précise qu'il s'agissait d'un missile sans fournir davantage de précisions. Aucune réaction non plus à ce sujet du côté de l'Arabie saoudite.
En réponse aux bombardements sanglants de la coalition d’agression menée par Riyad contre le Yémen, qui entre dans sa quatrième année consécutive, les autorités du mouvement Ansarallah, ont averti que les forces yéménites répondraient à l'agresseur du tac au tac et qu'ils se réservaient le droit d’intensifier les attaques de représailles contre les positions saoudiennes sur leur territoire.
Le massacre de milliers de personnes se poursuit inlassablement dans l’indifférence quasi générale depuis l’intervention militaire saoudienne au Yémen en mars 2015. Les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, Israël, les monarchies du golfe Persique et leurs mercenaires participent directement ou indirectement à cette agression meurtrière.
Les chiffres officiels parlent de centaines de milliers de morts et de blessés et de plus de deux millions de déplacés dans ce pays soumis à un blocus terrestre, aérien, maritime et médiatique des envahisseurs qui a provoqué une famine endémique et une grande épidémie de choléra.