Les nouvelles en provenance du Yémen témoignent du fait que la position de Riyad et d’Abou Dhabi s’affaiblit de plus en plus face à la puissance accrue des forces yéménites.
L’unité balistique de l’armée yéménite et des forces des Comités populaires d’Ansarallah a fait état du tir de deux missiles « Zelzal-2 » en direction des bastions des mercenaires de la coalition saoudienne situées à Jizan et Najran en Arabie saoudite.
Les tirs de missiles ont suivi sept autres missiles de fabrication yéménite et pour la plupart de type « Zalzal-2 » et « Badr-1 », tirés ces 7 derniers jours sur les fiefs des militaires saoudiens à Jizan et Najran.
Cela intervient alors que la chaîne de télévision d’Al-Mayadeen fait état de nouveaux affrontements entre les salafistes et les partisans du parti al-Islah, soutenus respectivement par Abou Dhabi et Riyad, dans la ville de Taëz où de fortes explosions ont été entendues dans plusieurs quartiers à l’ouest.
Par ailleurs, Amine Mahmoud, le gouverneur de Taëz, fidèle au président démissionnaire Mansour Abdo Hadi, a été blessé suite à l’explosion d’une bombe à Aden. Ainsi, il a échappé à une tentative d’assassinat qui a failli lui coûter la vie en sortant de la demeure d’un haut commandant à Anma au nord-ouest d’Aden.
L’insécurité s’intensifie dans les villes du sud du Yémen, contrôlées à présent par le gouvernement démissionnaire de Mansour Hadi, soutenu par la coalition d'agression saoudo-émiratie.
Le 29 juillet, le directeur général du renseignement de l’aéroport d’Aden, le général Nasser Maghrih a été tué par des inconnus armés, lorsqu’il rentrait chez lui dans le district de Khormaksar.