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La Pologne condamne l’occupation russe d’une partie des territoires géorgiens

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des membres d'ONG géorgiennes manifestent contre l'"annexion" par Moscou des régions séparatistes d'Ossétie du sud et d'Abkhazie. ©AFP

Le chef de la diplomatie polonaise a condamné lundi "l'occupation" d’une partie de la Géorgie par la Russie.

À l’occasion du dixième anniversaire de la guerre entre Moscou et Tbilissi, le ministre polonais des Affaires étrangères, Jacek Czaputowicz a condamné lundi "l'occupation" d'une partie de la Géorgie par la Russie.

"Aux côtés des autorités géorgiennes, nous voulons rappeler au monde ce qui s'est passé en août 2008: violation de l'indépendance de la Géorgie, tragédie qu’ont vécu des milliers de familles chassées de leurs maisons, centaines de morts et de blessés", a déclaré M. Czaputowicz, cité par AFP.

"Nous voulons rappeler la première agression militaire, dans l'histoire de l'Europe d'après-guerre, par la Russie contre un Etat souverain qui a conduit à l'occupation continue d’une partie des territoirs géorgiennes", a-t-il ajouté.

Ce mardi 7 août, M. Czaputowicz ainsi que ses homologues letton et lituanien sont attendus à Tbilissi pour participer à la cérémonie, à laquelle assistera également le vice-Premier ministre ukrainien, Pavlo Rozenko.

En été 2008, les forces géorgiennes ont lancé une offensive contre les séparatistes en Ossétie du Sud, une petite région pro-russe située à la frontière que partagent les deux pays. En vue de défendre les séparatistes, la Russie n’a pas tardé à y réagir en procédant à une opération militaire et en menaçant même de prendre Tbilissi pendant la guerre de cinq jours.

Finalement par l’intermédiation du président français de l’époque Nicolas Sarkozy, un traité de paix a été élaboré et conduit au retrait des forces russes.

Or, Moscou ne semble pas être prêt à revenir sur sa position et a reconnu comme indépendantes les régions sécessionnistes de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie, où les forces russes détiennent toujours une importante présence militaire.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV