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Détroit de Bosphore s'ouvre à Damas

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La carte du détroit de Bosphore. (Photo d'illustration)

Un bateau-cargo syrien a traversé pour la première fois depuis 7 ans le détroit du Bosphore à d’Istanbul pour se rendre en mer Noire, a rapporté Fars newsCe bateau battant pavillon syrien est actuellement accosté dans un port du golfe d'Izmit avant de prendre la route vers la Caucase en mer Noire.

La page twitter du site Marine traffic qui suit de près les lignes de navigations maritimes a diffusé hier vendredi 3 août des images de ce cargo en train de traverser me détroit du Bosphore.

Depuis la détérioration de relations entre la Turquie et la Syrie en 2011, date à laquelle la crise syrienne a été déclenchée, c’est pour la première fois qu’un bateau-cargo syrien traverse le détroit du Bosphore, un détroit sépare les deux continents asiatique et européen.

Selon ce rapport, ce bateau-cargo transporterait une cargaison de 13 tonnes. Il s'agirait d'une charge stratégique. 

S'agit-il d'une première tentative turque destinée à normaliser avec la Syrie? 

A l'heure où tous les regards sont tournés vers la prochaine bataille d'Idlib, la Turquie d'Erdogan devra mettre tout son art pour éviter une offensive d'envergure dans cette province stratégique du nord syrien où elle détient le gros de ses bataillons depuis 2011. Selon les analystes, Ankara devra tout faire pour empêcher un confrontation avec l'armée syrienne d'une part et la Russie de l'autre. Pas plus tard que le vendredi 4 août, la Chine a fait part de sa disposition à apporter un soutien militaire direct à l'armée syrienne dans sa bataille à Idlib dans la mesure où de nombreux terroristes takfiristes d'origine chinoise se trouvent à Idlib.

La timide ouverture dont ferait preuve Ankara à l'égard de la Syrie intervient alors que la Turquie s'est engagée dans un bras de fer à caractère politique et commercial avec les Etats-Unis. Le président turc a annoncé vouloir même se rapprocher de la Chine si les Américains continuent à défier la Turquie. Certains analystes estiment qu'Ankara fera le choix suivant pour éviter une effusion du sang à tout point de vue catastrophique pour la Turquie : utiliser les "agents takfiristes" comme monnaie de change. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV