Selon le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, la poursuite des crimes quotidiens des agresseurs et le silence de la communauté internationale ont rendu très critique la situation dans laquelle se trouve le peuple yéménite.
Tout en condamnant les raids des chasseurs de la coalition pro-Riyad sur l’hôpital et le marché du port de Hudaydah qui ont fait des dizaines de morts et de blessés, dont des femmes et des enfants, le porte-parole de la diplomatie iranienne, Bahram Qassemi, a déclaré que cette attaque s’inscrivait dans le cadre de la poursuite du génocide et des crimes horribles de l’Arabie saoudite et de ses alliés au Yémen.
« Le massacre du peuple et l’attaque contre des cibles civiles comme les hôpitaux, les maisons et les lieux publics par l’Arabie saoudite afin de compenser ses échecs sur le champ de bataille ne sont que des crimes de guerre. La répétition de ces crimes et le silence de la communauté mondiale face à de tels actes odieux ont rendu la situation de plus en plus critique et inquiétante », a-t-il indiqué.
M. Qassemi a souligné que le bombardement quotidien et sans répit des cibles civiles ainsi que le massacre du peuple innocent et sans défense par les chasseurs saoudiens et émiratis ne devaient pas devenir une chose normale auprès de l’opinion publique mondiale.
Il est à noter qu’au moins 60 personnes ont été tuées et 120 autres blessées, le jeudi 2 août, dans les frappes aériennes de la coalition pro-Riyad qui ont visé le port de pêche et un hôpital de Hudaydah.
En réaction à ce massacre, Mohammed Ali al-Houthi, président du Comité révolutionnaire yéménite, a déclaré ce vendredi 3 août que les attaques de la coalition, considérée comme terroriste, constituaient un « crime de guerre » et une « violation flagrante des lois internationales ».