Les règlements de compte entre les groupes terroristes d'une part et les attaques d’artillerie de l’armée syrienne ont préparé le terrain aux opérations de libération de la dernière province syrienne encore sous le contrôle des terroristes.
Conjointement aux attaques d’artillerie de l’armée syrienne prenant pour cible les bastions des terroristes du Front al-Nosra situés dans la ville de Jisr al-Choghour et ses banlieues, les tribus de la région d’Idlib se sont dits prêtes à assister l’armée syrienne pour mener les opérations prévues dans la province d’Idlib dont une vaste superficie est occupée par la coalition de Hayat Tahrir al-Cham constituée notamment de terroristes du Front al-Nosra.
Pour l'un des commandants des forces tribales, le rôle des habitants qui se battront coude à coude avec l’armée syrienne, sera crucial dans la libération de la province du joug des terroristes. Ces hommes, estime-t-il, ont une ample connaissance de la région et des années d’expérience de lutte contre le Front al-Nosra.
Malgré une ambiance chaotique causée par les terroristes du Front al-Nosra, mais aussi par les Casques blancs dans la région, depuis environ trois semaines, les bastions des terroristes du Front al-Nosra situés dans la localité de Najia et en banlieue ouest de la ville de Jisr al-Choghour sont régulièrement la cible des roquettes et des obus de mortier de l’armée syrienne, font savoir les sources proches des terroristes, citées par le site du journal Al-Watan.
Les autorités russes et syriennes avaient auparavant souligné qu’après la libération du sud de la Syrie, la machine de guerre de l’armée syrienne se dirigerait vers la province d’Idlib.
