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Iran: Israël défie l'Europe

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les liens financiers de la Banque européenne d'investissement (BEI) avec la République islamique d’Iran sont pointés du doigt par les prétendues victimes américaines des attentats terroristes dans le monde. (Archives)

Ils prétendent être les victimes d'attentats terroristes parrainés par l'Iran. Ainsi, ces Américains ont intenté une action civile contre la Banque européenne d'investissement (BEI) pour avoir maintenu ses liens financiers avec l’Iran.

Selon le groupe israélien de défense juridique, Shurat HaDin, qui représente les familles des victimes, les liens financiers de la BEI avec la République islamique d’Iran sont « responsables du parrainage de nombreuses attaques terroristes chaque année », rapporte The Jerusalem Post.

Cette accusation intervient alors que les discussions entre l’Union européenne et l’Iran pour le maintien de l’accord sur le nucléaire de 2015 (PGAC) suivent leur cours. Par ailleurs, les législateurs de l'UE avaient approuvé le mercredi 4 juillet la poursuite des affaires de la Banque européenne d'investissement avec l'Iran, pour sauver l'accord nucléaire avec Téhéran que Washington a abandonné.

La BEI, la branche d’investissement à long terme à but non lucratif de l’Union européenne, est un pilier des tentatives de l’UE de maintenir des liens commerciaux avec l’Iran face à la décision de Washington de réimposer des sanctions contre la République islamique, a rapporté Reuters.

Shurat HaDin avance qu'il existe plus de 43 milliards de dollars de verdicts juridiques non résolus contre l’Iran. À ce jour, prétend l'organisation, l'Iran a refusé d'indemniser les victimes et continuerait de fournir un soutien financier aux groupes terroristes à travers le monde.

La procédure initiale, déposée devant la Cour suprême fédérale de Washington D.C., maintient que la BEI doit identifier tous les avoirs iraniens détenus à la banque et les retourner afin de satisfaire aux sentences judiciaires des victimes du terrorisme. « L'Iran est un État qui finance le terrorisme. Aucune banque dans le monde occidental ne peut continuer à faire des affaires avec l'Iran tant que l'Iran continuera à soutenir les attentats terroristes meurtriers, et tant que le régime iranien refusera de payer les jugements prononcés contre les victimes de la terreur », a déclaré Nitsana Darshan-Leitner, fondatrice et présidente de Shurat HaDin, dans un communiqué.

« Si la Banque européenne d'investissement continue de faire des affaires avec l'Iran, les fonds envoyés à l'Iran par la BEI seront également utilisés pour financer directement le terrorisme », a-t-elle ajouté.

Aux États-Unis, les plaintes contre l’Iran se sont intensifiées depuis les attentats qui ont frappé la ville de New York, le 11 septembre 2001. Les accusations de soutien au terrorisme portées contre l'Iran ont suscité de vives réactions sur le plan international et même à l'intérieur des États-Unis.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV