Le nouveau missile hypersonique de la Russie, qui peut être lancé depuis des avions de guerre, sera probablement prêt pour le combat d'ici 2020.
Capable de foncer à dix fois la vitesse du son, ce missile peut servir contre les cibles marines et terrestres à une distance allant jusqu’à 2000 kilomètres, rapporte la chaîne de télévision américaine, CNBC, citant les sources officielles auprès du ministère russe de la Défense.
La Russie a testé à plusieurs reprises avec succès le missile hypersonique surnommée « Kinzhal » qui signifie «Poignard » en russe, contre lequel les États-Unis sont actuellement incapables de se défendre, ajoutent des sources bien informées.
Le dernier test réussi a été effectué ce mois-ci contre une cible située à une distance de près de 500 miles.
C’est le chasseur-intercepteur supersonique MiG-31 qui a été choisi comme vecteur pour les Kinzhal. Sa modernisation était en cours simultanément à la mise au point du nouveau missile.
L’industrie de défense russe a fait des progrès évidents ces dernières années dans la production d’armes sophistiquées, en particulier d’engins capables de vols hypersoniques. Les autres pays ne sont absolument pas capables de produire ces engins.
Le nouveau missile hypersonique « Kinzhal », qui sera mis en service dans l’armée russe d’ici 2020 pose un défi à la suprématie militaire états-unienne. Les engins hypersoniques font désormais partie de l’arsenal russe, et les États-Unis ont encore un long chemin à parcourir avant que leurs propres versions soient opérationnelles. Leurs analystes l’admettent. Ils vont devoir faire à présent de vrais efforts s’ils veulent combler leur retard.