Vendredi 13 juillet, des milliers de Yéménites ont crié dans les rues de Sanaa "mort à l'Amérique" : leur leader Abdel Malik al-Houthi a dénoncé le soutien des Américains à la poursuite de la guerre contre le Yémen, une Amérique qui a tué " ces dernières années un nombre record d'Arabes, que ce soit au Yémen, en Irak ou encore en Syrie". "C'est une guerre totale que les États-Unis ont déclenchée contre les musulmans et qui demande un sursaut à l'échelle de tous nos pays pour être contré", a affirmé Houthi. Sur le terrain des combats, des tirs au missile yéménites continuent à endiguer les forces d'agression USA/OTAN/monarchies arabes sur la côte ouest. Les médias occidentaux n'en parlent pas mais la DCA yéménite est désormais capable d'abattre les chasseurs ennemis dans le ciel saoudien!
Frappes au missile se multiplient
L’armée et les Comités populaires du Yémen ont tiré, ce samedi 14 juillet, un missile de type Zelzal et des roquettes Katioucha sur les bastions des mercenaires saoudiens non loin du pont de passage d’Aleb à Assir sur le territoire saoudien.
La chaîne d’information yéménite al-Masirah n’a pas encore diffusé des détails supplémentaires de ces attaques.
En 2015, l’Arabie saoudite a déclenché une opération baptisée « Tempête décisive » contre son voisin du Sud avec des objectifs précis dont aucun n’a été réalisé. Il s’agissait de ramener au pouvoir le président démissionnaire, Abd Rabbo Mansour Hadi. Trois ans après, ce dernier est, constamment, en déplacement entre Aden et Riyad.
Avec la bénédiction américaine, l’Arabie saoudite a imposé depuis 2015 un blocus total, maritime, aérien et terrestre, au Yémen. Ce qui bloque l’accès de la population aux vivres et aux médicaments.
L’opération contre la province portuaire de Hudaydah a été lancée sous le commandement saoudo-émirati, avec le soutien des États-Unis, d’Israël, de la France et du Royaume-Uni. Cette opération s'enlise désormais.
Alors que les troupes de la coalition d’agression saoudo-américaine, épaulées par les mercenaires, liées au gouvernement démissionnaire de Mansour Hadi ont tenté d'encercler le port par voie terrestre, aérien et maritime, sans succès. Les forces conjointes yéménites se sont retirées dans un premier temps de la région pour ainsi permettre aux agresseurs d’avancer depuis le sud de la province de Hudaydah et de progresser sur les côtes. Puis, lorsque l’ennemi est arrivé à proximité de l’aéroport de Hudaydah, les forces conjointes yéménites les ont encerclés depuis plusieurs axes leur coupant toutes les voies d’approvisionnement.
Par ailleurs, l’unité balistique et l’artillerie de l’armée yéménite ont pilonné, ce vendredi soir, un convoi des chars saoudiens à al-Sadis à Najran, à la frontière saoudo-yéménite.
Selon ce rapport, plusieurs militaires saoudiens ont été tués ou blessés dans cette attaque.
Sur le même volet, un certain nombre de mercenaires saoudiens ont été abattus dans le district de Qaniah situé dans la province d’al-Bayda dans le centre du Yémen.
Les forces yéménites ont aussi repoussé une opération des forces affiliées à Mansour Hadi sur des hauteurs de Nehm, localité située dans la province de Sanaa.
Les militaires saoudiens ont beaucoup de mal à faire face à la résistance des forces yéménites. Selon certains experts, la guerre du Yémen coûte au moins 200 millions de dollars par jour aux caisses de Riyad.
Les pertes civiles de la guerre inégale au Yémen s’alourdissent de jour en jour. Le ministre yéménite de la Santé publique et de la Population, Taha al-Mutawakel, a annoncé, le mardi 12 juin, que près de 36.000 Yéménites étaient victimes de l’agression de la coalition anti-yéménite sous l’égide de l’Arabie saoudite.