Suite au récent discours du secrétaire général du Hezbollah libanais sur le Yémen, qui a eu de vastes répercussions à l’intérieur de ce pays du sud de la péninsule arabique, conduisant des milliers de personnes à se précipiter vers les champs de bataille contre les agresseurs à Hudaydah, les forces du Hezbollah irakien se sont dites prêtes à combattre aux côtés des combattants d’Ansarallah.
Le secrétaire général d’Asaïb Ahl al-Haqq, Qais al-Khazali, et Hassan Salem, ancien député et président de la faction Sadiqoun, ont envoyé des lettres au leader du mouvement populaire d’Ansarallah, Abdul-Malik al-Houthi et se sont déclarés prêts à combattre au Yémen.
La volonté des dirigeants du Hezbollah irakien de combattre les agresseurs saoudiens, qui ont lancé leur attaque en mars 2015 contre ce pays pauvre et opprimé, s’étend progressivement à tout l’Irak parmi les différentes couches de la société.
Sur les réseaux sociaux, certains citoyens irakiens se disent prêts à combattre aux côtés de la Résistance yéménite pour défendre la nation opprimée du Yémen, qui est victime d’un génocide.
Certains sites d’information en Irak estiment que le fait que les Irakiens se soient dits prêts à combattre au Yémen a modifié les règles de la guerre dans la région, en éliminant les frontières géographiques et en étendant la solidarité entre les nations de la région.
Le leader du mouvement populaire Ansarallah a remercié les groupes de résistance irakiens pour leur prise de position, ainsi que le secrétaire général du Hezbollah libanais pour son discours en soutien à la Résistance yéménite.
Abdul-Malik al-Houthi a souligné que « le peuple yéménite lutte contre les mercenaires sionistes et les parrains du funeste Deal du siècle, mais cette guerre façonnera l’avenir de la région, en impactant également la cause palestinienne ».
Les groupes de résistance irakiens ont déjà une expérience en dehors des frontières de leur pays. À l’invitation de Damas, ils ont aidé l’armée syrienne et ses alliés dans la lutte contre les groupes terroristes.