La Chine est le plus grand partenaire commercial de l’Iran, avec lequel elle partage, d’ailleurs, une même politique vis-à-vis du maximalisme des États-Unis.
Le journal d’État chinois Global Times l’a souligné dans une note sur les coopérations commerciales irano-chinoises qui se poursuivront, encore et toujours, malgré les sanctions imposées par les États-Unis.
« La Chine est le plus gros client de l’Iran en pétrole brut. Les deux pays cherchent à promouvoir leurs relations, ce qui a toujours été le sujet principal évoqué et discuté dans les réunions, dont les sommets de l’Organisation de coopération de Shanghai.
Après que le président américain Donald Trump a transgressé le Plan global d’action conjoint, par leur retrait de cet accord, l’Iran n’est pas resté les bras croisés. Il a renforcé, de plus en plus, ses relations avec les pays amis tandis que les membres de l’Organisation de coopération de Shanghai.
Il est vrai qu’après la conclusion du Plan global d’action conjoint, un grand nombre d’entreprises européennes sont retournées en Iran. Et en trois ans (à compter depuis 2015, date de la signature de l’accord nucléaire avec l’Iran, NDLR), les compagnies européennes ont investi dans le marché iranien, mais les investissements chinois sont devenus plus dynamiques qu’avant.
L’Iran a connu un rehaussement considérable de son statut dans la région aussi bien du point de vue économique que diplomatique. Son rôle positif dans la lutte contre le terrorisme en Syrie et en Irak est indéniable sans oublier tous ses efforts dans le sens du règlement de la crise au Yémen, ce qui a provoqué la colère des États-Unis et l’Arabie saoudite d’où leur hostilité envers l’Iran. Or, le président américain a décidé de quitter l’accord nucléaire et a promis de réimposer des sanctions, y compris un embargo pétrolier, sur Téhéran.
Toutefois, la décision américaine n’a pas pu porter préjudice à la RII qui a opté pour des mesures lui permettant de contrer les sanctions américaines.
Le journal chinois souligne que le PGAC ne concerne pas, seulement, les États-Unis et que cette décision aurait de nombreuses répercussions géopolitiques sur les autres pays, quitte à nuire à l’Arabie saoudite qui est son allié de toujours.
La Chine défend, aussi puissante que dynamique comme toujours, la position anti-maximaliste de la RII et s’oppose aux sanctions unilatérales américaines. Ce qu’elle a, déjà, annoncé, dans un communiqué commun avec la Russie, en dénonçant la démarche de Trump et en soutenant le Plan global d’action conjoint, a conclu l’analyste du journal chinois Global Times.
Parmi les partenaires commerciaux de l’Iran, quelques-uns ont annoncé qu’ils ne se retiraient pas d’Iran après l’entrée en vigueur des sanctions américaines. Les autres hésitent toujours entre un retrait du marché juteux iranien auquel ils ne peuvent pas renoncer si facilement et une poursuite de leurs relations au grand dam des États-Unis.
La Chine a annoncé qu’elle maintiendrait sa coopération avec l’Iran. « La Chine et l’Iran sont des pays amis, nous maintenons des échanges et une coopération pour remplir nos obligations en vertu du droit international, y compris dans les domaines de l’économie, du commerce et de l’énergie », a déclaré la diplomatie chinoise.
Actuellement, il y a environ 100 entreprises chinoises qui investissent dans des industries telles que l’énergie, l’infrastructure et l’automobile en Iran. La Chine est le plus gros client de l’Iran en pétrole brut. Selon l’Administration générale des douanes, la Chine a importé 39 millions de tonnes de pétrole brut en mai et la quantité totale de pétrole brut importée de janvier à mai de cette année a augmenté de 8,2 % par rapport à la même période en 2017.